Portada » Nouvelles du monde aujourd’hui 1er février: navires russes Sicile

Nouvelles du monde aujourd’hui 1er février: navires russes Sicile

by Reina Escarcega

LA RUSSIE EN MÉDITERRANÉE [di Alberto de Sanctis]

Un groupe naval russe Défilé dans le détroit de Sicile en route vers la Méditerranée orientale. Il s’agit de six navires amphibies de la flotte de la Baltique et du Nord qui pourraient bientôt être rejoints par une autre flottille sur le point de traverser le canal de Suez. Cette deuxième formation se compose du Missile Cruiser Varyagdu destructeur Amiral Tribuc et le fournisseur Borius Butoma, détaché de la Flotte du Pacifique. Le navire espion est déjà à quai Vasily Tatishev et les autres forces de la flotte de la mer Noire, qui seront à leur tour affectées au théâtre des opérations : au moins trois sous-marins avancés de classe Kilo, une frégate et deux corvettes lance-missiles et des unités de soutien basées dans le port syrien de Tartous.

Parce que c’est important: Une telle concentration des actifs du Kremlin en Méditerranée est un événement exceptionnel qui mérite d’être suivi de près. Tant que vous ne paniquez pas.

Le 21 janvier, le ministère russe de la Défense a annoncé le début d’un impressionnant cycle d’exercices navals dans les principales zones d’action de la flotte Voenno-Morskoy : en Méditerranée, ils coïncident avec la résurgence de la crise en Ukraine et avec la présence de une solide unité navale américaine et alliée. Comme toujours dans de tels cas, l’assurance russe a déclenché plus d’une alarme – grâce à la menace d’assister à une confrontation sur son rivage natal. Mais le rapport de force dit le contraire.

Par exemple, considérez les trois groupes de porte-avions de l’OTAN (américain, français et italien) sur le point de converger en Méditerranée orientale, où ils éclipseront tout ce que la flotte de Moscou peut stationner au sol. Ou le fait que le groupe amphibie russe a été suivi par la frégate norvégienne lors du transit par le détroit de Sicile Fridtjof Nansenrelevé à cet effet par l’escorte du porte-avions américain USS Harry S Truman, tandis que des avions spécialisés dans la lutte anti-sous-marine décollaient de Sigonella pour survoler les eaux environnantes à la recherche de menaces sous-marines. Auparavant, les mêmes navires russes avaient été « escortés » par des unités de l’OTAN lors du transit depuis Gibraltar.

Sauf vents de tension, le contrôle américain et allié de la mer Méditerranée et de ses gorges n’est donc pas remis en cause. Combien plutôt l’impact de la capacité de la Russie à déployer la marine entre différents commandements opérationnels en fonction des besoins actuels et surtout face à des ressources considérablement réduites par rapport aux gloires de l’ère soviétique.

L’éventualité d’un conflit en Ukraine oblige les stratèges du Kremlin à consolider le flanc sud de la Fédération, en recourant à des renforts d’autres théâtres pour se protéger contre d’éventuelles menaces navales et accroître la pression militaire sur Kyiv (symbolique de l’arrivée de navires amphibies). , sinon inutile de faire bouger quoi que ce soit dans le rapport de force méditerranéen). D’où l’augmentation du contingent naval entre Gibraltar et Suez enregistrée ces derniers jours.

Dans l’intervalle, cependant, la Russie doit assister à la croissance simultanée de la puissance aérienne et maritime des États-Unis et de l’OTAN sur le même théâtre. Façonné par un désir de répondre avec précision à l’affirmation de Moscou, se concentrant de telle manière dans la mer de demi-capacité et les ressources navales alliées comme on ne l’avait pas vu depuis un certain temps.

Apprendre encore plus: Quand les Russes sont entrés dans la Mare Nostrum


L’AMBASSADEUR DE FRANCE HORS DU MALI [di Luciano Pollichieni]

Mali il a vendu l’ambassadeur de France Joël Meyer en représailles après les propos tenus par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian contre le gouvernement putschiste de Bamako.

Parce que c’est important: La nouvelle marque le point culminant d’une escalade de deux semaines impliquant les principales autorités des deux pays. La France et le Mali ne pouvaient pas supporter les coûts géopolitiques d’une rupture définitive, mais en même temps ne pouvaient pas désamorcer le différend pour des raisons internes.

Le gouvernement de Bamako, dans le sillage des sanctions de la Cédéao, a besoin de gagner le soutien de son peuple et recourt à une rhétorique anti-française avec une certaine dose de panafricanisme. Le président français Emmanuel Macron ne peut pas être faible face aux prochaines élections d’avril, qui seront décidées « à droite ».

Les frictions sapent non seulement les relations entre les deux pays, mais l’Euro-Afrique dans son ensemble. Dans deux semaines se tiendra à Bruxelles le sommet Afrique-UE, où les 16 États européens participant à la task force Takuba devront se présenter avec une décision claire sur l’avenir de la mission, qui traitera du premier désengagement.

La Suède a déclaré son intention de se retirer d’ici la fin de l’année, tandis que le Danemark démobilise ses troupes sous la pression du gouvernement malien, qui a qualifié la présence de Copenhague d’illégitime.

Le scepticisme des Européens envers Takuba est renforcé par des conditions régionales fondamentalement instables, notamment après le coup d’État au Burkina Faso, qui représentent finalement une atteinte à l’image du récit de l’implication de Paris et Bruxelles dans la région.

Dans la confusion qui règne sous le ciel de Bamako, seule la Russie reçoit les applaudissements de l’opinion publique locale et des remerciements sincères.

En savoir plus ici: La France craint les Russes au Mali


ISRAËL DANS LE GOLFE [di Corrado Čok]

Dimanche 30 janvier, le président israélien Isaac Duc il s’est rendu aux Émirats arabes unis un an et demi après la signature des accords abrahamiques. Au cours de cette visite, la première du genre, il a rencontré le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et dirigeant du pays, le prince héritier Mohammed bin Zayed Al Nahyan (MbZ), et a inauguré une coopération sécuritaire à 360° entre Jérusalem et Abou Dhabi.

Parce que c’est important: Le soutien israélien arrive à un moment très sensible pour les EAU. Après cette première attaque le 17 janvier sur une zone industrielle et l’aéroport d’Abu Dhabi faisant trois morts et six blessés, je départs Les roquettes et les drones des rebelles yéménites houthis ont été répétés chaque semaine. Le dernier a été effectué lundi lors de la visite de Herzog.

Les attaques des dernières semaines ont été interceptées avec succès, mais comme l’exemple de l’Arabie saoudite l’enseigne, la possibilité qu’un missile ou un drone explose au sol est toujours là. Comme l’a explicitement indiqué leur porte-parole, les Houthis utilisent ces lancers pour les affaiblir système Affaires économiques et financières des Emirats, qui attirent depuis des décennies touristes et investissements étrangers grâce à sa garantie de sécurité. Précisément par crainte de l’impact de ces événements sur la réputation du pays, les autorités judiciaires de la monarchie ont décidé de le faire publication de vidéos et de photos des attentats.

Dans un tel climat, l’offre de MbZ de coopérer avec Herzog est susceptible d’être bien accueillie et peut-être partiellement réalisée. En effet, comme le rapporte le temps d’Israël, l’armée de l’air émiratie est devenue particulièrement capable de frapper les bases de lancement Houthi au Yémen à partir desquelles les attaques sont lancées. Ces actions indiquent la présence d’un soutien du renseignement occidental et/ou israélien.

Les systèmes anti-drones semblent intéresser particulièrement Abu Dhabi Écluse de la production israélienne, avec laquelle les Emiratis veulent étoffer leur arsenal anti-aérien. Cela permettrait à Jérusalem de pénétrer les défenses aériennes d’un pays proche de l’Iran et dans une mer stratégique comme le golfe d’Ormuz.

Si cette coopération s’approfondit, il est concevable que le Premier ministre Natfali Bennett puisse s’entendre sur une présence militaire israélienne dans la monarchie à l’avenir, une décision qui rapprocherait les deux pays mais nuirait aux relations Iran-Iran, qui ont partiellement repris Emirates.

Apprendre encore plus: L’axe israélo-arabe plie mais ne casse pas


JAPON VS CHINE [di Alberto de Sanctis]

Le Parlement japonais A approuvé une résolution bipartite exprimant son inquiétude sur la question des droits de l’homme en Chine et en particulier à Hong Kong, au Tibet, au Xinjiang et en Mongolie intérieure. Le gouvernement de Tokyo est appelé à s’engager de manière constructive dans cette affaire.

Parce que c’est important: La position extraordinaire des législateurs japonais intervient quelques jours avant l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Pékin. La disposition n’a aucune valeur juridique et évite les allégations directes contre les autorités chinoises, mais néanmoins son contenu est clair et touche un nerf à vif d’un concurrent.

La question du respect des droits de l’homme occupe une place centrale dans le récit anti-chinois de la superpuissance américaine qui, notamment sous l’administration démocrate du président Joe Biden, compte beaucoup sur la contribution de ses alliés pour protéger ses objectifs stratégiques. En Asie de l’Est, par exemple, les flottes américaine et japonaise travaillent ensemble depuis un certain temps pour contenir l’ennemi en mer.

Le fait que Tokyo commence également à avancer avec aisance sur le front des droits de l’homme signale l’alignement progressif des agendas géopolitiques des deux alliés pacifiques, qui semblent conscients de la possibilité de contrer la montée en puissance de la Chine en exploitant ses faiblesses internes. Ce n’est pas pour rien que la résolution mentionne les conditions de vie des citoyens et des minorités qui vivent dans les banlieues les plus importantes de la République populaire, c’est-à-dire ceux dont dépendent la stabilité de l’empire à l’intérieur et sa capacité à s’étendre à l’étranger.

La solidité remarquable de l’axe américano-japonais se reflète dans divers secteurs. La preuve en est l’alliance potentielle visant à établir conjointement des normes internationales pour les nouvelles technologies Communication 6G et battre la concurrence des entreprises chinoises concurrentes. Support japonais à opérations de récupération Le F-35C de la marine américaine s’est écrasé en mer de Chine méridionale la semaine dernière. Sans oublier la possibilité, encore à étudier, que les autorités de Tokyo acceptent l’installation de batteries à l’avenir. Missiles américains à moyenne portée sur le sol japonais pour maintenir le territoire de la Chine et de la Corée du Nord sous le feu.

En savoir plus ici: Chine-États-Unis-Japon, affrontements à Taiwan à la veille des JO chinois (vidéo)


Nerd aux citrons verts Les anniversaires géopolitiques du 1er février

Related Videos

Leave a Comment