L’heure de démarrer les moteurs approche : le premier tournoi officiel de Rocket League au Tessin est dans les starting-blocks. Depuis 2018, le Swiss Touring Club (TCS) propose plusieurs fois par an une compétition entre les meilleures équipes de la Rocket League, un jeu vidéo de renommée internationale qui regroupe au moins 60.000 « gamers » en Suisse, 75 millions dans le monde. En coopération avec l’association de sport amateur AKR eSport, la section tessinoise du TCS a lancé aujourd’hui son propre tournoi « TCS eSports Challenge – Rocket League Season 1 », qui se déroulera entre décembre et janvier.
Moteurs et ballons
Mais allons-y un par un. Comment fonctionne la Rocket League ? Pour faire simple, c’est un jeu vidéo qui unit deux mondes, celui de la voiture et celui du football. En effet, au volant d’une voiture de course, les membres de chaque équipe (constituée de trois joueurs) doivent tenter de pousser le ballon dans le but adverse, le tout dans une grande arène futuriste. Ainsi, comme le football, il s’agit de marquer plus de buts que vos rivaux dans le temps imparti, mais pour le rendre encore plus attrayant, il y a les cascades spectaculaires qui peuvent être réalisées par des voitures qui fonctionnent exceptionnellement bien.
Inscription et étapes du tournoi
Vous pouvez vous inscrire gratuitement sur le site jusqu’au 4 décembre esportmaster.net. Selon le règlement, au moins deux des trois joueurs titulaires de chaque équipe (il est possible de présenter deux remplaçants) doivent être originaires du Tessin. Les projecteurs des arènes virtuelles brilleront ensuite le 6 décembre, date à laquelle les phases de qualification en ligne débuteront et se termineront le 19 décembre. Les phases finales, qui auront lieu le dimanche 9 janvier 2022, dans l’eSport ARENA MatrixVR de Bioggio, seront diffusées en direct et commentées en streaming sur la chaîne MatrixVr eSport Arena sur Twitch. Il y a un prix total de 4 000,00 à gagner.
Les gars de l’association Smash Bros Ticino s’occupent de l’organisation des différentes branches (« brackets ») de la compétition ainsi que de l’encadrement des membres.
Ne les appelez pas « jeux »
« L’objectif, a souligné aujourd’hui la section tessinoise du TCS dans un communiqué, est de donner aux enfants de notre canton la possibilité de vivre une expérience ludique et sociale dans une véritable arène et de réunir les jeunes qui partagent la même passion en dehors du réseau ».
« L’e-sport est une réalité consolidée qui est déjà présente dans d’autres cantons de Suisse », explique Roberto Morandi, chef de section TCS Tessin. « Depuis quelque temps, nous souhaitons accompagner les jeunes qui souhaitent découvrir ce monde et les faire venir dans notre canton. La résolution de problèmes, la persévérance, la concentration, l’entraînement physique et le travail d’équipe, tout comme dans le sport traditionnel, sont aussi les lignes directrices de l’eSport. » Et les eSports sont de plus en plus assimilés aux traditionnels, même par les grandes marques et les sponsors : « Opel a récemment signé un accord de sponsoring pour la compétition nationale TCS eSports League. »
De son côté, Massimiliano Longo, co-fondateur d’AKR, explique : « Cette collaboration est également possible grâce aux étudiants du cursus SUPSI Bachelor in Leisure Management, qui ont exploré cette possibilité (dans le cadre d’un module sur les écosystèmes d’entreprise) pour fournir nous avec des informations précieuses, pour préparer le rapport que nous avons ensuite présenté à TCS ».
« Cette initiative », dit Longo, « nous permet de poursuivre notre objectif social et de promouvoir des disciplines que beaucoup considèrent malheureusement encore comme un « jeu », mais qui sont en réalité de vrais sports qui sont aussi légalement dans les disciplines qui ont trouvé leur chemin. Jeux Olympiques ». L’objectif est donc « d’éliminer ces préjugés, de faire sortir les enfants de leur « chambre » dans notre arène eSport, où ils peuvent grandir dans ces disciplines innovantes en échangeant des idées avec d’autres fans. « Et là, l’eSport est un engagement sérieux qui, comme tout autre sport, prend du temps, une attention particulière est portée à la relation avec l’école : « Les mineurs ne sont autorisés à participer qu’avec l’accord de leurs parents et uniquement après avoir fourni la preuve de leur La moyenne scolaire est supérieure à 4,5 » .
Bref, l’enjeu est de taille et on ne parle pas que de la cagnotte : « Les gars qui gagnent le tournoi cantonal peuvent rivaliser avec les autres équipes en Suisse. L’objectif est d’élargir la compétition et de participer à des événements internationaux », concluent les organisateurs.
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