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Cet axe franco-allemand est difficile à rayer. Voici les pinces qui ne veulent pas bouger

by León Paz

La description d’une Italie isolée en Europe en raison de l’affrontement diplomatique entre les gouvernements italien et français au sujet des migrants s’est heurté à l’axe Paris-Berlin, qui repose sur un accord de coopération bilatérale malgré quelques désaccords récents entre Macron et Scholz, qui va pendant des années. L’absence de révision des règles européennes d’immigration fondée sur la redistribution des migrants est précisément due au contrecoup entre les gouvernements allemand et français. La formule volontaire actuelle s’est révélée – données disponibles – complètement inefficace, comme en témoignent les 112 migrants réinstallés depuis l’Italie depuis le début de l’année contre plus de 90 000 nouveaux arrivants dans notre pays. Mais ce sont tous les premiers débarquements (à l’exception de l’Espagne) qui appellent à un changement de rythme de l’Europe sur les questions migratoires avec la lettre de l’Italie, de Malte, de Chypre, de la Grèce, adressée à l’Union européenne mais adressée à l’Union européenne en réalité aux gouvernements français et allemand.

Le point culminant des relations entre la France et l’Allemagne ces derniers temps a été atteint avec la signature du traité d’Aix-la-Chapelle, qui s’est terminé le 22 Adenauer. Parmi les thèmes abordés figurent une clause de défense militaire mutuelle et la coordination des services de police et de renseignement gérés par un « Conseil franco-allemand de défense et de sécurité ». Dans le domaine économique, le traité prévoit un espace commun franco-allemand coordonné par un « Conseil d’experts économiques » spécial, ainsi qu’une coopération sur les questions de politique étrangère. Déjà lors de la signature en 2019, Giorgia Meloni ne cachait pas sa perplexité, évoquant le danger d' »un super-État au sein de l’UE » au détriment de ceux qui le devinent facilement, la troisième nation de l’UE : l’Italie. En revanche, ce qui n’a pas été oublié, c’est ce qui s’est passé quelques années plus tôt avec la crise qui s’est propagée et la conférence de presse conjointe Merkel-Sarkozy avec le fameux regard et rire de bon cœur ensuite sur la situation en Italie sous le gouvernement Berlusconi. Plus récemment, des points de vue divergents sur le plafonnement des prix du gaz et une réponse européenne commune à la crise énergétique n’ont pas empêché Paris et Berlin d’établir une coopération d’entraide dans le secteur de l’énergie avec Draghi au gouvernement dès septembre.

L’accord de « solidarité énergétique franco-allemande » stipule que Paris fournira du gaz à l’Allemagne et Berlin fournira de l’électricité à la France.

Dans les mêmes jours, la nouvelle (plus tard démentie par l’Elysée) a éclaté selon laquelle le groupe public d’électricité Électricité de France (EDF) avait informé l’Italie de la possible suspension des exportations d’électricité pendant deux ans, une circonstance qui ne s’est pas encore concrétisée. En tout cas, selon Macron et Scholz, il faut être pro-européen quand il s’agit des intérêts nationaux de l’Italie, mais quand les mêmes problèmes concernent la France et l’Allemagne, ils deviennent souverainistes. Le seul qui n’a pas compris cela, c’est la gauche italienne.

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