L’histoire se répète. Une semaine plus tard, au Groupama Stadium de Lyon, l’Italie subit une nouvelle défaite aussi difficile que prévisible. Après avoir perdu 96-17 contre la Nouvelle-Zélande, la France est venue nous battre 60-7 et nous éliminer de la Coupe du Monde. Tout était conforme aux prévisions, car les Azzurri ont triomphé lors des deux premiers matchs du premier groupe contre la Namibie et l’Uruguay, mais ne pouvaient pas avoir d’espoirs réalistes face à deux grands du rugby mondial.
Malheureusement, il est à noter que le départ de l’équipe de l’entraîneur sortant Kieran Crowley (lors de son dernier match, il sera remplacé par l’Argentin Gonzalo Quesada) a été insuffisant à tous égards pour la énième fois. Soyons clairs : la différence de qualité technique était indiscutable, mais le déficit de 0-17 après 13 minutes (avec le but de Penaud avant que le chronomètre n’ait écoulé deux tours) est la preuve indéniable qu’une approche psychologique était à nouveau défectueuse. Il était clair que les espoirs de certains optimistes s’évanouissaient déjà après avoir vu le très jeune Bielle-Barrey dépasser trois joueurs italiens en quelques secondes et plonger dans le but.
Au milieu de la première mi-temps, l’Italie n’avait même pas fait de tentative dans la moitié de terrain adverse et entre-temps, l’équipe locale avait encaissé le troisième but difficile, inscrit par Ramos. Le fait est que nos adversaires – même s’ils sont parfois confrontés à une bonne défense – font ce qu’ils veulent. Même si l’Italie s’est ensuite bien réveillée pendant environ un quart d’heure et, malgré le retrait de Capuozzo pour cause de blessure, elle est devenue dangereuse à plusieurs reprises, jusqu’à une tentative avec Ferrari, qui n’a cependant plus été reconnue au bout d’un moment. après une longue concertation, Penaud a constaté que toute l’équipe arbitrale s’est impliquée, et son deuxième acte héroïque a scellé la première mi-temps 31-0.
La seconde mi-temps a commencé avec l’incroyable habileté de Jalibert, qui a envoyé tous les défenseurs au milieu, et le but puissant de Mauwaka. Inconfort : erreurs, manquements, grosses différences de discipline (six pénalités pour et 16 contre). Mais entre les deux derniers buts des Bleus (tous deux du remplaçant Moefana) est venue notre attaque : une attaque bien construite sur la gauche, suivie d’une série d’attaques efficaces jusqu’à la percée de Zuliani, également sorti du banc.
Depuis 2003 jusqu’à aujourd’hui, depuis que la Coupe du monde a été organisée en quatre groupes de cinq équipes chacun, l’Italie a toujours suivi le même chemin, remportant deux matchs, perdant deux et se faisant régulièrement éliminer. Mais les chiffres de cette édition sont plus erronés que d’habitude. En fin de match, l’Italie a accordé 5,5 points dans cette Coupe du Monde de Rugby, soulignant, à propos du dernier match, que la France marquait toujours après de longues périodes de jeu.
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