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La durée de l’isolement et de la quarantaine est réduite à cinq jours

by León Paz

Malgré un nombre record de cas de coronavirus, aucune autre restriction n’est prévue. Le Conseil fédéral a décidé de raccourcir la durée d’isolement et de quarantaine de dix à cinq jours à partir de jeudi.

Un paquet de nouvelles mesures est prêt. Elle prévoit notamment la fermeture des installations et des restrictions sur les événements majeurs. Pourtant, mercredi, le gouvernement a décidé de le garder au chaud dans les tiroirs.

48 heures sans symptômes

Au lieu de cela, il a cédé aux appels de toutes parts pour réduire l’isolement et les quarantaines. Une personne infectée peut sortir de l’isolement au bout de cinq jours si elle n’a présenté aucun symptôme depuis 48 heures. Les personnes de contact peuvent quitter la quarantaine en même temps.

Les règles de quarantaine sont également vérifiées. Seules les personnes qui vivent dans le même foyer avec ou ont une relation proche avec un patient testé positif doivent y faire face. Les personnes qui ont reçu leur dernière dose de vaccin ou qui ont eu la maladie au cours des quatre derniers mois sont exemptées.

Les cantons peuvent décider d’autres exceptions afin de garantir la sécurité d’approvisionnement. Et cela pour les quarantaines et l’isolement. Les nouvelles règles s’appliquent également aux personnes déjà enfermées.

Extension du télétravail

Il y a deux raisons principales à cette décision. « Avec la variante Omicron, le temps d’incubation est très court », rappelle le président fédéral Ignazio Cassis. Et les structures de recherche des contacts, des entreprises et de la société sont sous pression. Les hôpitaux aussi doivent désormais faire face à des employés absents pour cause de maladie.

Malgré le démantèlement de l’isolement et de la quarantaine, de plus en plus de salariés seront absents à l’avenir. « Nous allons tous reprendre contact avec le virus », a déclaré le ministre de la Santé Alain Berset. La question n’est pas de savoir quand, mais comment éviter que tous les patients se retrouvent à l’hôpital en même temps.

Par conséquent, une action est toujours nécessaire. Pour cette raison, le gouvernement entend étendre les obligations de télétravail, la restriction des lieux fermés aux seules personnes vaccinées ou guéries, et les restrictions aux réunions privées jusqu’à fin mars. Une consultation était ouverte jusqu’à lundi.

Dans ce cadre, diverses autres questions sont posées aux cantons. Cela comprend l’enseignement à distance dans le secteur tertiaire, les tests obligatoires pour les personnes vaccinées ou guéries avant d’entrer en Suisse ou une adaptation de la stratégie de test. L’abandon des tests antigéniques rapides et la suppression de la quarantaine sont également proposés.

Transition vers l’endémie ?

Cependant, la situation restant critique et difficile à évaluer, le paquet de mesures plus strictes pourrait être activé rapidement. Cela suppose que la situation dans les hôpitaux s’aggrave. Pour le moment, la tendance est plutôt à la stabilisation, voire à l’amélioration. Environ un quart des lits de soins intensifs sont gratuits, et un cinquième en soins aigus, selon Alain Berset.

L’accès restreint aux restaurants et autres lieux fermés aux personnes munies d’un certificat 2G (pour les vaccinés/vaccinés et rétablis/guéris) pourrait expliquer l’explosion des cas mais la baisse des hospitalisations, a précisé le ministre. Les rencontres ont lieu entre les vaccinés et les guéris, et ces derniers doivent être hospitalisés beaucoup moins souvent.

« Nous sommes peut-être à la veille d’un tournant très important, à savoir le passage d’une phase pandémique à une phase endémique », poursuit le Fribourg. Si une telle situation se confirmait, le coronavirus pourrait alors circuler en permanence dans le pays sans affecter son fonctionnement ou sa vie sociale.

Le conseiller fédéral a ajouté que l’immunité, que ce soit par la vaccination ou l’infection, est actuellement particulièrement élevée pour tous les groupes d’âge. Dans les années 20, c’est plus de 90 %, et dans les années 80, c’est même 97 %. Et Alain Berset est prudemment optimiste : « Cela pourrait être le début de la fin.

/ ATS

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