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Climat : La condamnation d’un militant mineur est confirmée

by León Paz

Le Tribunal fédéral rejette le pourvoi d’un militant condamné pour avoir refusé d’expulser l’agence des Retraites Populaires Vaudoises à Lausanne. L’action s’est déroulée le 15 mars 2019 en marge d’une manifestation pour le climat.

Dans un arrêt publié jeudi, la Cour fédérale de justice a confirmé la jurisprudence contre d’autres militants. Les phénomènes naturels susceptibles de se produire du fait du réchauffement climatique ne peuvent être assimilés à un danger permanent et imminent qui permettrait de créer une situation d’urgence.

Le Tribunal correctionnel ajoute que ces phénomènes peuvent toucher n’importe qui indistinctement, n’importe où et n’importe quand, sans qu’un intérêt juridique spécifiquement protégé soit reconnaissable. En voulant protéger tout le monde sur la planète, les militants du climat veulent défendre un intérêt collectif. Cependant, avec l’introduction de la notion d’état d’urgence dans le Code pénal, le législateur n’a ciblé que les biens individuels.

intervention de la police

En novembre 2019, le requérant a été reconnu coupable par le tribunal de la jeunesse d’empêchement. Il a été suspendu pour six demi-journées d’avantages personnels à fournir sous forme de travail. Les frais de procédure lui ont été facturés pour un montant de 150 francs.

Le 15 mars 2019, une cinquantaine de personnes se sont installées dans la Volksrentenanstalt pour protester contre la politique de financement de cette institution. Le directeur a remarqué que les manifestants bloquaient l’accès au public et a demandé à la police de les évacuer.

Après une heure de négociations, les agents lancent un ultimatum. La plupart des militants avaient obéi, mais 15 d’entre eux s’étaient emmêlés les bras et les jambes. La police a dû les séparer et les emmener dehors un par un. Les personnes concernées avaient été dénoncées au tribunal.

Les autres militants ont également été condamnés et ont fait appel devant le tribunal fédéral. Votre appel est en cours. Par deux fois au cours de l’année écoulée, Mon Repos a estimé que la cause climatique ne justifiait pas les actions des militants contre le Credit Suisse à Lausanne et Genève en 2018. (Arrêt 6B_145/2021 du 3 janvier 2022)

/ATS

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