(de Mauretta Capuano) (ANSA) – ROME, 18 AOÛT – Inédit en Italie par des stars littéraires comme Margaret Atwood, Michel Houellebecq et la reine du thriller Patricia Highsmith, dont ‘Diari’ (La nave di Teseo) doit sortir en septembre simultanément les États-Unis et le Royaume-Uni. Et il y a le nouveau roman « Melancolia » (Le navire de Thésée) du multiple nominé au prix Nobel Mircea Cărtărescu, qui nous parlera de grands thèmes tels que la peur du changement, la solitude, l’amour et sera présent à la Festivaletteratura di Mantua. L’automne commence dans la librairie avec de nombreux titres incontournables d’auteurs étrangers, dont beaucoup seront invités en Italie dans les festivals littéraires les plus importants.
Dans le roman « Ponte alle Grazie », Atwood met en scène avec force et force un triangle amoureux et les murs dans lesquels nous nous enfermons. Dans le recueil d’écrits et de réflexions caustiques « Interventi » (La nave di Teseo), publié dans les journaux et magazines français, Houellebecq nous parle du monde dans lequel nous vivons, des lectures et des visions qui en parlent, de la technologie et du conformisme.
Parmi les plus attendus figurent également les mémoires de la poétesse Carmen Yáñez, épouse de Luis Sepúlveda, « Un amour hors du temps » (Guanda), l’histoire d’un lien long et intense. Inédit jusqu’à récemment, le surprenant premier recueil de Wisława Szymborska, « Black Song », apparaît dans la petite bibliothèque d’Adelphi, et vient le Kafka que personne n’a jamais vu dans le livre « Les dessins de Kafka » (toujours Adelphi), avec une note de Roberto Calasso, publié en Allemagne en 2021.
Ensuite, il y a les débuts fictifs du grand réalisateur et producteur américain Michael Mann avec le roman Heat 2 (HarperCollins), co-écrit avec l’auteure de thrillers à succès Meg Gardiner et inspiré de son film culte Heat The Challenge.
Le voyage d’Emmanuel Carrère dans l’esprit de Philip K. Dick revient dans l’Adelphi I Live Thou Art Dead (Adelphi), publié en 1993, dans lequel le lecteur se voit restituer une fresque utilisant des fragments autobiographiques clairement présents dans les écrits de Dick et alarmants compte tenu de la visions dont il fut l’auteur et la victime. Et on retrouve avec un roman étrange et choquant « The Matrix » (Bompiani) Lauren Groff, l’auteur de « Fate and Fury », qui sera en Italie en septembre. Dans la traduction de Tommaso Pincio, le livre nous emmène au cœur d’un monastère médiéval, dans une utopie entièrement féminine.
Christoph Ransmayr vient au Festival de littérature de Mantoue (du 7 au 11 septembre) avec son nouveau roman qui, dans « Le Maître de la cascade » (Feltrinelli), raconte l’histoire du voyage d’un fils à la recherche de son père dans un monde dévasté par le changement climatique. L’un des plus grands auteurs israéliens sera également à Mantoue, Zeruya Shalev, avec « Stupore » (Feltrinelli), l’histoire de deux femmes, Atara et Rachel, de liens familiaux, de sentiments de culpabilité et de la fondation d’Israël et du grand écrivain nigérian Ben Okri avec une nouvelle édition de La via della fame (La nave di Teseo), qui lui a valu le Booker Prize 1991. Ce sera plutôt à Pordenonelegge (14-18 septembre) avec « En surface » (Rizzoli) Olivier Norek, qu’il utilise pour les complots de ses noirs issus de son expérience dans la police. Dans le nouveau roman primé, il raconte l’histoire d’un capitaine de l’équipe anti-drogue de Paris qui est envoyé dans une petite ville du sud de la France après que son visage a été défiguré par un trafiquant de drogue.
Du lauréat du Booker Prize 2020 Douglas Stuart, voici l’histoire profonde et émouvante du dangereux premier amour entre deux jeunes hommes dans The Young Mungo (Mondadori). Parmi les nouveautés « The Love Songs of Wood Place » (Guanda) de l’écrivaine et poétesse Honorée Fanonne Jeffers, avec une protagoniste noire qui, avec le ton et la puissance du mythe, raconte son histoire personnelle et celle de ses ancêtres ; « The Perfume Thief » (Garzanti) de Timothy Schaffert, le meilleur livre Lgbtq de 2021 pour Oprah Daily, et « Domani a thisora » (Neri Pozza) d’Emma Straub, qui renverse le cliché du voyage dans le temps.
Les débuts incluent « Whole Whole » (Einaudi) de la Rwandaise Espérance Hakuzwimana, adopté par une famille italienne, « Terra comune » (Einaudi) de Naomi Ishiguro, fille du prix Nobel Kazuo Ishiguro, et les débuts d’Erin Litteken avec Girasoli di Kiev » (Piemme) , dans lequel l’histoire tragique de l’Ukraine reflète ce qui se passe aujourd’hui. (MAIN).
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