Cette année, nous célébrons le trentième anniversaire de Le vôtre, le réseau coopératif d’agences pour l’emploi européennes opérant dans tous les pays de l’UE ainsi qu’en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse. Il met en œuvre l’article 45 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), qui garantit la libre circulation des travailleurs, et comprend notamment : portail avec des offres d’emploi de toute l’Europe. Le règlement UE 589 de 2016 impose à tous les États membres de mettre à disposition sur le portail Eures « toutes les offres d’emploi accessibles au public auprès des agences pour l’emploi » (article 17). Pour connaître le nombre d’offres, il suffit de se rendre sur le portail qui en publie actuellement 4,5 millions, divisé par pays. L’Allemagne le suggère 798 072Belgique 728 700 et la France 650 mille. L’Espagne publie quelques 45 000Italie 45. Non, ce n’est pas une erreur, il n’y a pas de zéros. Notre pays est le pire des 28 États de l’Union européenne. Un gros problème si l’on considère que les Italiens, y compris les jeunes et les plus instruits, l’utilisent, trouvent du travail et partent à l’étranger.
Seulement 45 offres : comment est-ce possible ? – Sur la base de la réglementation européenne, le Canal Unique Coordonné (SCC) a été créé, un canal unique pour la synchronisation des données entre les plateformes nationales d’emploi et le portail Eures. Mais « la fourniture des données et le maintien de leur intégrité et de leur actualité relèvent uniquement de la responsabilité des États membres », explique Al. Complété Là Autorité européenne du travail (Ela), qui gère le réseau Eures en collaboration avec la Commission européenne et les 31 pays participants. Et compte tenu de la maigre contribution de l’Italie, il suggère de contacter la coordination nationale Eures Italia, qui fait partie du ministère du Travail et est dirigée par celui-ci. Marina Calderone. Malgré une demande expresse, le ministère ne nous laisse pas parler au directeur actuel. En contrepartie, il annonce que les activités Eures applicables en Italie seront réalisées en 2023 environ soixante-dix consultants (Conseiller) dans les centres d’emploi a enregistré 630.000 contacts d’Italiens et 65.000 de citoyens de l’UE. Qu’il y a eu 830 emplois sortants, c’est-à-dire des Italiens qui ont été transférés ailleurs, et c’est exactement cela 310 entrantsdes Européens qui ont trouvé du travail dans notre pays.
La version du ministère – Selon le ministère, « les 45 offres sont des offres formulées par des consultants de l’Eures et dont la publication sur le portail européen a été approuvée par les employeurs ». Vous pouvez cependant cliquer sur les 45 offres Il y a très peu d’italien. Ce sont des postes ouverts par des sociétés étrangères avec des intérêts et des bureaux dans divers États. Si vous cherchez quelqu’un pour travailler en Italie, l’offre apparaîtra sous « Italien ». Mais passons à autre chose. Le ministère assure qu’en 2023 « environ 140 000 offres ont été déposées sur le portail Anpal par des employeurs ou des agents ». C’est le portail MonAnpal, à partir duquel, comme l’explique le ministère lui-même, les données sont transmises au portail Eures. Cependant, cela ne s’est pas produit à ce jour. Mais ne désespérons pas de l’avenir.Nous étudions la standardisation des portails, publication de toutes les offres disponibles sur le portail Eures grâce à une évolution des flux. Le secrétaire Calderone s’en chargera-t-il ? Ce serait une bonne nouvelle, à condition que le train ne soit pas déjà parti, comme semblent le montrer les données sur la mobilité professionnelle dans l’Union.
Qui va et qui vient – Le dernier rapport de Commission européenne (Rapport annuel sur la mobilité de la main-d’œuvre au sein de l’UE 2023) indique que l’Italie est le troisième pays de l’UE, après la Roumanie et la Pologne, à transférer ses citoyens vers d’autres États membres. Comme expliqué ci-dessous Complété d’un consultant de l’Eures : « Seules les personnes de moins de 35 ans viennent chez nous très, très préparé« . Les jeunes ayant un niveau d’éducation élevé quittent l’Italie pour de meilleures opportunités. Contrairement aux offres d’emploi, les Italiens sont bien représentés sur Eures : dès 2019, ils occupaient la première place parmi les personnes inscrites sur le portail, avec un nombre de visites aussi élevé que les Espagnols et les Français, ces derniers étant en deuxième position derrière les Allemands. Bref, nous utilisons le vôtre principalement pour Donner du travail à d’autres pays. Les Italiens représentent 10 % des 9,9 millions d’Européens en âge de travailler qui seront transférés vers d’autres pays de l’UE en 2022. L’Allemagne se confirme comme la principale destination pour 39% des Italiens (382 000 arrivées), suivie par l’Espagne (168 000) et la Suisse en troisième position (158 000) et la France en quatrième place (108 000). Pays dans lesquels, contrairement à l’Italie, la mobilité entrante présente un large éventail de pays d’origine. Sur plus d’un million d’Européens arrivés ici en 2022, soit Roumains représentent à eux seuls 80 pour cent, suivis par Tiges Et Bulgares de 10 pour cent supplémentaires. Données à lire avec d’autres : Les taux d’emploi les plus bas des citoyens de l’UE transférés vers d’autres États membres se trouvent en Italie (61 %), juste derrière la Grèce (57 %). Pire encore : les Européens ayant un niveau d’éducation élevé se trouvent en Italie le taux d’emploi le plus bas l’ensemble de l’UE-28. En d’autres termes, si vous êtes instruit, il vaut mieux aller ailleurs.
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