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Voici ce que vous devez savoir sur cette arme de rodéo anti-ville et de contrôle du bruit

by Reina Escarcega

La France n’est peut-être pas le premier pays au monde en matière de sécurité, de santé, de chômage ou d’emploi, mais elle est particulièrement bien placée en matière de contrôles routiers. La recherche et le développement d’appareils de contrôle, qu’ils soient fixes ou mobiles, ont aidé plusieurs entreprises à réussir et à réussir au cours des deux dernières décennies. Et les idées ne manquent pas pour développer ces contrôles routiers. Vous l’avez lu ces derniers jours : Le radar anti-bruit devient de plus en plus populaire en France après des phases de tests en 2021.

Où sont-ils placés ?

On parle de radars anti-bruit depuis mi-2021. Ils sont principalement installés en zone urbaine (limité à 50 km/h) Article 92 de la LOM (loi d’orientation mobilité), qui prévoit une phase de test de deux ans avant que ces dispositifs ne soient développés sur le territoire. Ils ne sont pas nouveaux non plus : en 2019, le représentant des Yvelines avait postulé pour une phase de test à l’observatoire de Bruitparif, qui avait installé son radar « méduses », composé de micros et d’une caméra. C’est là que l’aventure a commencé : en juin au plus tard, le gouvernement nantais avait lancé un appel d’offres pour tester différents dispositifs. Tout est lié depuis.

Pour l’heure, plusieurs communes sont concernées par la deuxième phase : d’abord la Vallée de Chevreuse en région parisienne. Trois radars anti-bruit, fabriqués par trois constructeurs différents, sont placés sur l’axe qui traverse le village de Saint-Forget dans les Yvelines, dans une zone où circulent chaque jour près de 500 motards en été. Un enfer pour les habitants qui cherchaient le calme et la tranquillité dans ce lieu champêtre, mais qui affrontent le défilé des supporters sur l’une des rares routes sinueuses d’Ile-de-France, la fameuse route des 17 virages. Les autres sont déjà en test dans les régions métropolitaines de Nice, Toulouse, Lyon (Bron), mais aussi à Rueil-Malmaison et Villeneuve-le-Roi.

Cependant, le radar anti-bruit n’est pas une particularité française : de l’autre côté de la frontière en Suisse, des dispositifs sont déjà installés (notamment à Genève et alentour) pour mesurer le niveau sonore des véhicules et éloigner le faible pourcentage des usagers de la route les plus bruyants. Pour les autorités suisses, c’est même plus qu’un faux échappement qu’un comportement volontairement agressif qui provoque ces nuisances sonores.

Amendes, leur montant

Il n’y a pas de verbalisation les premiers mois. Le but est de tester successivement le dispositif (efficacité de la mesure du bruit, identification du véhicule) et de mettre les dispositifs en compétition. Mais après cette « période d’essai », les amendes diminueront. PV classe 4, à partir de 135 €, pouvant être réduit à 90 € si vous payez rapidement en ligne (sous 15 jours).

La phase finale de déploiement aura, au mieux, lieu fin 2022, année où le gouvernement espère l’approbation définitive : une fois le protocole, les équipements et l’installation validés, les radars anti-bruit se multiplieront en France, dans des zones évidemment sensibles. zones.

Rappelez-vous que l’OMS classe le « bruit » comme « Deuxième facteur environnemental causant le plus de dommages à la santé en Europe après la pollution de l’air »Selon l’Ademe, le coût social du bruit en France serait de l’ordre de 147 milliards d’euros…

La phase de test en Vallée de Chevreuse monopolisera trois appareils installés côte à côte de trois constructeurs différents. Le gouvernement ne communique pas sur le détail des spécifications et des opérateurs, mais les constructeurs historiques de radars en France sont bien connus : Morpho (anciennement Sagem), Vitronic, Gatsometer BV ou encore Parifex, qui se sont déjà positionnés, déclarant que la technologie domine la volonté.

Ces radars sont d’abord calibrés à un seuil de 90 dB, qui est « le niveau de bruit susceptible de gêner les usagers de la route ou les riverains ». Cependant, cette valeur change au cours des tests en fonction du résultat. Tout véhicule qui dépasse le seuil est ainsi automatiquement identifié et sanctionné lors de l’arrivée des amendes. Les principaux objectifs : les scooters et bien sûr les motos.

Selon certains maires, des valeurs de 120 ou 130 dB à proximité de la route ne sont pas rares dans des zones comme la vallée de Chevreuse, ce qui correspondrait à un décollage d’avion.

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