Une enquête de l’émission tessinoise Patti Chiari révèle que les bouteilles ne sont pas nécessairement de l’huile d’olive extra vierge, rapporte RTS en On en parle. Sur les dix bouteilles testées, deux ont été disqualifiées. Dans le même temps, une enquête menée par un procureur du sud de l’Italie spécialisé dans la lutte contre la mafia a mis au jour un énorme commerce d’huile d’olive frelatée, dont certaines bouteilles se sont retrouvées en Suisse.
De quoi parle-t-on L’huile d’olive extra vierge est le type d’huile d’olive le plus courant dans nos supermarchés. Les prix varient énormément et ceux-ci peuvent être un gage de qualité. Pour être dite « vierge extra », une huile d’olive doit :
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n’ont aucun défaut
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extrait mécaniquement à froid
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être pur sans additifs
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avoir un parfum frais, amertume, piquant et une sensation herbacée
Ce dernier critère est évalué par un test olfactif réalisé par un panel d’experts. C’est donc un «test humain» qui, selon Tullia Gallina Toschi, commissaire scientifique du Conseil oléicole international et professeur de technologie agroalimentaire à l’Université de Bologne, a quelques inexactitudes dans une interview avec accord direct.
Huile de colza déguisée en huile d’olive. Dans son enquête « oro giallo », le procureur Ludovico Vaccaro a découvert d’autres escroqueries inquiétantes d’organisations criminelles, notamment la contrefaçon d’huile de colza de qualité inférieure importée de Turquie et vendue comme des olives italiennes. L’émission décrit les trois principales façons dont le précieux argent est manipulé :
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Mélanger de la chlorophylle et du bêta-carotène avec de l’huile de canola pour la faire ressembler à de l’huile d’olive
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Couper l’huile d’olive avec de l’huile de canola
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faire passer une mauvaise huile d’olive pour une bonne huile
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