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Un extrémiste islamique attaque un lycée : un enseignant tué et blessé

by León Paz



Les constatations de l’école où un enseignant a été tué – ANSA

Encore du sang et de l’horreur dans une école française. Une nouvelle fois, un courageux professeur a été mortellement poignardé devant des étudiants par un agresseur djihadiste qui criait « Allah Akbar ». Cette fois, avec la suspicion d’un lien avec le climat international plombé déclenché par la fureur terroriste du Hamas. La même chose qui, parmi les pays européens, a déjà dévasté surtout la France, où sont morts 13 ressortissants transalpins identifiés en Israël, ainsi que 17 personnes portées disparues, dont quatre enfants.

Mais la fin de la limite de l’immersion dans l’obscurité peut toujours être repoussée, nous l’avons compris ce matin. Vers 11 heures du matin, la vie publique française était figée par les nouvelles en provenance d’Arras, une ville du nord aux immeubles typiques en briques de couleur grenat. Plus précisément du lycée Gambetta-Carnot, où un professeur de français, Dominique Bernard, a été poignardé à mort par un jeune de 20 ans muni d’un passeport russe et d’origine tchétchène, qui avait auparavant été élève dans le même institut. Avant d’être arrêté par la police, Mohammed Mogochkov a également grièvement blessé un autre enseignant et un concierge. L’enquête a ensuite conduit à l’arrestation d’au moins neuf personnes.

Le président Emmanuel Macron était présent et s’est adressé jeudi soir à ses compatriotes à la télévision avec émotion pour réaffirmer le droit et le devoir de chaque pays, y compris Israël et la France, de lutter contre le terrorisme par tous les moyens « ciblés ». Cependant, aujourd’hui, il a salué le courage de l’enseignant qui est mort en héros alors qu’il tentait d’intervenir dans la cour, comme le montrent plusieurs vidéos. Outre le président de l’Elysée d’Arras, étaient également présents les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation Gérald Darmanin et Gabriel Attal, membres d’un exécutif eux aussi « choqués » par les sombres liens qui entourent l’attentat. Au niveau international, l’appel effrayant du Hamas à cibler les Juifs du monde entier. Du point de vue français, c’est aussi le troisième anniversaire d’un précédent attentat djihadiste qui avait déjà choqué le pays : le meurtre et la décapitation du professeur de collège Samuel Paty le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Banlieue). Parisien) après avoir montré aux étudiants quelques caricatures sur Mahomet. Une exécution, à l’époque déjà, à proximité de l’institut.

Même à Arras, le profil jihadiste de l’attaquant est indubitable. Mogochkov, né en Tchétchénie en 2003, a traversé les Alpes avec sa famille en 2008 et n’a jamais été naturalisé français, a été enregistré comme « Fsprt », c’est-à-dire terroriste potentiel. Le dernier contrôle de police a eu lieu ce jeudi. Étudiant dans le même institut, il avait déjà attaqué un professeur et semé la panique parmi ses frères. L’un d’eux, partisan de l’EI (Daesh), a été arrêté en 2019 en tant que membre d’une cellule de cinq membres qui préparait une attaque contre des policiers.

Pourtant, les cours devraient reprendre aujourd’hui au lycée d’Arras : un signe de résistance à la barbarie, comme l’a confirmé Macron à de nombreux témoins choqués.

La France, où vit la communauté juive la plus importante d’Europe, a déjà été marquée ces derniers jours par de nouveaux pics d’attaques antisémites. Hier encore, diverses manifestations en faveur des Palestiniens à Gaza ont été officiellement interdites dans le pays. Soulignant le climat de danger et de peur, une autre tentative d’attentat présumée a échoué dans la journée à Limay, en banlieue parisienne, où un homme armé d’un couteau a été arrêté près d’un grand lycée dans l’après-midi après avoir quitté une salle de réunion. Prière.

Mais de nombreux signes indiquent que les tensions s’emparent de l’Europe, avec des contrôles accrus et des alarmes mutuelles. En Allemagne, par exemple, le taux d’absentéisme dans les écoles juives était hier très élevé et des accusations ont été lancées selon lesquelles le gouvernement allemand n’en faisait pas assez pour protéger la minorité.

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