Lundi dernier, quatorze d’entre eux ont été appelés de Berne pour travailler en Turquie, dévastée par le tremblement de terre, où ils travaillent depuis des jours dans un contexte extrêmement sensible. Grâce à leurs compétences extraordinaires, ils ont pu sauver 39 personnes : ce sont les chiens de détresse, les compagnons de confiance et indispensables des humanitaires suisses. Pour mieux comprendre leur fonctionnement, RSI a suivi leur formation à Genestrerio, où ils forment des compétences spécifiques deux fois par semaine.
« C’est une séance d’entraînement typique, avec un accent particulier sur les aspects techniques du travail du chien dans les décombres. Donc mouvement sur terrain instable, en hauteur et en équilibre », explique Fabio Giussani, président de la Région Redog Tessin.
En effet, les chiens de catastrophe sont souvent confrontés à des situations difficiles. Les travailleurs en Turquie sont actuellement aux prises avec une situation assez critique, « parmi le froid et les décombres, où il y a beaucoup de verre », explique le président.
La formation pour devenir un chien de catastrophe prend trois à quatre ans et commence très tôt, en tant que chiot. « Le chien s’habitue à marcher sur différents matériaux et sur des plates-formes instables. Plus il a d’expérience dans ce domaine, plus il est capable de résoudre n’importe quelle situation à laquelle il peut être confronté », souligne Giussani.
Les maîtres sont formés avec les chiens. Non seulement doivent-ils apprendre à guider leur animal de compagnie dans des situations critiques, mais ils doivent également savoir comment le soigner en cas de blessure et comment faire face à des situations de grande détresse émotionnelle.
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