Un sport « bestial » pratiqué par des gentlemen ? Pas tant que ça compte tenu de la disqualification en 12 matchs infligée par la « commission de discipline indépendante » à la bleue Sara Tounesi, qui dispute avec Italrugby la Coupe du monde féminine en Nouvelle-Zélande. Son erreur était d’avoir mordu un adversaire (défini comme « un geste totalement antisportif »), plus précisément une main, lors du match de dimanche dernier contre le Japon, donnant aux Italiens une qualification historique pour les quarts de finale. Après deux saisons en France avec Clermont, la joueuse de 27 ans originaire de Crémone aux parents marocains, qui est pro du rugby en Angleterre avec les Sale Sharks, a réagi au comportement de la n°7 japonaise par le geste qui lui coûte désormais le maxi. qualification, Nijiho Nagata, qui a eu une main sur le visage à plusieurs reprises lors d’un groupe alors que les Bleus défendaient le ballon et appelaient au soutien de leurs coéquipiers. Mais tout cela n’était pas une excuse pour le comité, présidé par Christopher Quinlan et également composé de l’huissier Brenda Heather-Latu et de l’ancien All Blacks Ofisa Tonu’u, « après avoir examiné toutes les preuves et les images de l’action ». tout au plus un facteur atténuant et pour cette raison ils ont ajouté 12 matchs de disqualification et non les 18 que Tounesi risquait selon les règles en vigueur. Ce qui est étrange, c’est que l’arbitre irlandais Cogger-Orr n’a rien remarqué sur le terrain, ni les juges de touche et le Tmo, l’arbitre au ralenti, qui en théorie doit également surveiller ces épisodes. Nagata a ensuite montré sa main à l’arbitre et après le match, le Japon a « poursuivi » Tounesi. Cela nous amène à la punition sévère, dont les Azzurri annoncent seulement qu’ils feront appel, également parce que les quarts de finale se joueront contre la France samedi et donc l’appel sera discuté en premier. L’espoir est que ce soit fini, mais les chances ne sont pas bonnes, comme dans le cas de Kyle Sinckler des Lions britanniques, qui a mordu le springbok Franco Mostert au bras lors d’un match amical contre l’Afrique du Sud en août dernier : son geste a été qualifié d' »involontaire ». » et Sinckler n’a donc pas été sanctionné. Les choses se sont bien pires pour Marco Chesani, un joueur de Pedemontana Livenza qui a terminé 2018 dans un match de Serie C comme Evander Holyfield contre Mike Tyson, d, pylône des Oderzo Griffins. Il s’est ensuite retrouvé au tribunal et a été condamné à 4 mois pour « lésions corporelles très graves ». Quant à Chesani, après deux interventions chirurgicales, il a obtenu une invalidité de 5% car la déficience est restée permanente car les médecins n’ont pas pu rattacher le lobe de l’oreille. Au lieu de cela, le capitaine des All Blacks Wayne Shekfird s’est fait remplacer quatre dents et des points de suture de son scrotum déchiré après ce qu’il a appelé le « match le plus tristement célèbre » à Nantes contre une France pleine de joueurs « assoiffés de sang ». Le « pistolero » uruguayen Luis Suarez n’a pas comparu devant les tribunaux de droit commun, quelqu’un pour qui mordre semble presque un vice. Il l’a fait trois fois au cours de sa carrière : « mordre » Bakkal dans un Ajax-PSV en 2010, Ivanovic à Liverpool Chelsea en 2013 et Chiellini en Italie-Uruguay lors de la Coupe du monde au Brésil en 2014. Dans ce dernier cas, la FIFA a réprimé, punissant Suarez d’une interdiction de 4 mois de toute activité liée au football, y compris le simple fait d’être dans un stade, et d’une amende d’environ 82 000 €. Trois jours de congé ont plutôt été la décision du juge sportif contre Stefano Cuoghi, alors le milieu de terrain de Pise qui a mordu Toninho Cerezo lors d’un match de Serie A en 1988-’89, avec le match. Il a été une fois puni de deux rounds pour avoir réagi. Pour le Brésilien, la circonstance atténuante de la « provocation » n’en valait pas la peine.
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