Portada » « Nous allons croître plus vite que la France et l’Allemagne. Prêt pour des interventions encore plus sérieuses»- Corriere.it

« Nous allons croître plus vite que la France et l’Allemagne. Prêt pour des interventions encore plus sérieuses»- Corriere.it

by Reina Escarcega

Ce dont nous avons plus que jamais besoin, c’est de la cohésion sociale et politique. L’incertitude au milieu des sondages qui se profilent peut être atténuée si la crédibilité internationale de l’Italie demeure compte tenu de ce qui définit les nuages ​​à l’horizon. Mario Draghi, à la conférence de presse A l’issue du dernier conseil des ministres avant la trêve estivale, on ne se cache pas que l’automne apportera une série de défis qui vous feront trembler le poignet : hausse du prix du pétrole, crise de l’énergie, coût de la vie tiré par ce taux d’inflation, difficultés d’approvisionnement en matériaux, incertitude géopolitique, que Crise de Taïwan il y a une menace d’aggravation parce qu’elle n’aide pas les projets de cessez-le-feu en Ukraine, puisque les espoirs de négociations avec Moscou reposaient sur la Chine.

Car l’héritage qu’il laisse à ceux qui le suivront au Palazzo Chigi le fait penserque les prévisions pour le troisième trimestre ne sont pas si pessimistes quoique dans un environnement de grande difficulté pour les entreprises et les ménages, que ce décret de 17 milliards vise à atténuer. La portée des interventions – en termes de factures de services publics, de coin fiscal et de retarification des pensions – prend des connotations extraordinaires, dictées par l’urgence qui entraîne le coût élevé de la vie pour l’épargne et les activités productives. La disposition constitutionnelle est respectée, quoique dans la spécificité d’un pouvoir exécutif pour les affaires courantes.

Le Premier ministre ne s’immisce pas dans le conflit électoral. En fait, il tient bien à l’écart. Non pas de repos, répondent ceux qui veulent vérifier sa disponibilité en tant qu’homme au service des institutions, là où les sondages ne montrent pas de nette majorité. Et pour dissiper d’autres doutes, il dit : Aujourd’hui à la fin du CDM, je souhaite à ceux qui n’ont pas la campagne de bonnes fêtes et à tous ceux qui doivent le faire, meilleurs vœux que les vœux et les rêves se réalisent, je suis très proche d’eux. Certaines forces politiques se rappellent à l’ordre du jour de Draghi. L’équation semble immédiate, mais pour Draghi, cela se résume à la crédibilité internationale que l’Italie a et doit avoir. Il ne doute pas que n’importe quel gouvernement honorera les engagements pris en Europe avec le Pnrr, certains pays ayant accepté de taxer leurs citoyens pour s’assurer que l’Italie dispose des ressources.

Le calendrier des fonds alloués par Bruxelles est strict. Comme les réformes fiscales et concurrentielles qui ne peuvent plus être différées, auxquelles le prochain exécutif devra se plier pour ne pas gâcher une croissance qu’on n’a pas vue depuis vingt ans, mieux qu’en France et en Allemagne. De 3,4% acquis pour 2022 où les prévisions de Confindustria le confirmaient à 1%, contre 6,6% l’an dernier. La politique économique de ce gouvernement et la structure ministérielle infatigable du ministère des Finances méritent également d’être saluées. Une salve d’applaudissements pour le chef du dicastère, Daniele Franco, assis à côté de lui. Il s’agit d’une promulgation qui vient sans dérives budgétaires, car la dynamique des recettes fiscales est plus importante que prévu, également en raison de l’impact inflationniste à son apogée, afin de réaffecter rapidement les ressources. Un décret partagé avec les partenaires sociaux, note Draghi, soulignant les critiques de certains syndicats qui ont pu finir par influencer l’intervention sur le coin fiscal plus généreux lorsqu’il est arrivé au Conseil des ministres. Une fois de plus, les énergéticiens se retrouvent sur le banc des accusés. Les revenus du premier versement du prix spécial sont bien en deçà des attentes. Jusqu’à présent, la taxe de 25 % sur les bénéfices excédentaires n’a pas généré les revenus escomptés. Le procès entre l’État et la société approche à grands pas. Cependant, Draghi trouve intolérable que les familles et les entreprises soient en grande difficulté alors qu’il existe un secteur qui échappe à la réglementation. Il se dit prêt à d’autres interventions, encore plus sévères, qui pourraient être nécessaires avant l’arrivée du nouveau gouvernement.

Cela, bien sûr, sera-t-il également terminé Affaire Ita Airways: Je n’ai pas l’intention de laisser le dossier au prochain gouvernement, au contraire, la décision sera prise dans très peu de temps, dans les dix jours, trace la feuille de route du processus de privatisation de l’entreprise. La crédibilité internationale est l’héritage qu’il apprécie le plus. Dans le décret, souligne-t-il, il y a une volonté d’attirer les investissements étrangers dans des secteurs de haute technologie comme les semi-conducteurs, dont l’Europe (et le monde entier) souffre d’une grave pénurie. La référence, même pas déguisée, à l’annonce par Intel de vouloir ouvrir des usines. Parce qu’ils apportent de l’emploi, dont le taux a atteint son plus haut niveau depuis 1977 à plus de 60 %, souligne le Premier ministre, qui ne cache cependant qu’une partie des CDI. La fermeture des pressions migratoires, alimentées par l’instabilité dictée par la pénurie de blé : Nous avons le déblocage premiers navires, mais on ne peut toujours pas exclure la crise humanitaire.

Related Videos

Leave a Comment