Ce dont nous avons plus que jamais besoin, c’est de la cohésion sociale et politique. L’incertitude, avec des élections imminentes, peut être dissipée si la crédibilité internationale de l’Italie demeure compte tenu de ce qui définit les nuages à l’horizon. Mario Draghi, à la conférence de presse A l’issue du dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale, ce n’est un secret pour personne que l’automne amène avec lui une série de défis qui font trembler les poignets : hausse du prix du pétrole, crise de l’énergie, coût de la vie élevé prolongé par ce taux d’inflation, difficultés à approvisionnement en matériaux, incertitude géopolitique affectant Crise de Taïwan il y a une menace d’aggravation parce qu’elle n’aide pas les projets de cessez-le-feu en Ukraine, puisque les espoirs de négociations avec Moscou reposaient sur la Chine.
L’héritage qu’il laisse à ceux qui le suivent au Palazzo Chigi le fait penserque les prévisions pour le troisième trimestre ne sont pas si pessimistes mais dans un environnement de grande difficulté pour les entreprises et les familles, que ce décret de 17 milliards d’euros vise à atténuer. L’ampleur des interventions – sur les factures de services publics, le coin fiscal et la revalorisation des retraites – prend des connotations extraordinaires, dictées par l’urgence qui pousse à la cherté de la vie pour l’épargne et les activités productives. Le diktat constitutionnel est respecté, quoique dans la particularité d’un exécutif dans les affaires courantes.
Le Premier ministre ne s’immisce pas dans le conflit électoral. En fait, il tient bien à l’écart. Grand-père calme répond à ceux qui veulent tester sa disponibilité d’homme au service d’institutions où les sondages ne montrent pas de nette majorité. Et pour dissiper d’autres doutes, il dit : Aujourd’hui, à la fin du CDM, j’envoie mes meilleurs vœux de bonne fête à ceux qui n’ont pas la campagne et mes meilleurs vœux à tous ceux qui le doivent, que les souhaits et les rêves qui me sont très proches puissent se réaliser. Certaines forces politiques y font référence au journal Draghi. L’équation semble immédiate, mais pour Draghi, cela se résume à la crédibilité internationale que l’Italie a et doit continuer à avoir. Il ne doute pas que tout gouvernement honorera les engagements pris en Europe avec le PNRR, certains pays ayant accepté de taxer leurs citoyens pour s’assurer que l’Italie dispose des ressources.
Le calendrier des fonds mis à disposition par Bruxelles est strict. Comme les réformes fiscales et concurrentielles qui ne peuvent plus être différées, que le prochain exécutif doit suivre pour ne pas gaspiller une croissance qui ne s’était pas vue depuis vingt ans, mieux que la France et l’Allemagne. Sur les 3,4% acquis pour 2022 lorsque les prévisions de Confindustria ont confirmé, c’était 1% contre 6,6% l’année précédente. Le mérite revient également aux politiques économiques de ce gouvernement et à la structure ministérielle du Trésor, qui a travaillé sans relâche. Une salve d’applaudissements pour le propriétaire du département, Daniele Franco, assis à côté de lui. Il s’agit d’une promulgation qui vient sans déviations budgétaires, car la dynamique des recettes fiscales est plus importante que prévu, également en raison de l’impact de l’inflation au plus haut niveau, afin de réaffecter rapidement les ressources. Un décret partagé avec les partenaires sociaux, souligne Draghi, pointant les critiques de certains syndicats qui ont finalement pu influencer l’intervention dans le coin fiscal plus généreusement que son entrée en Conseil des ministres. Cette fois aussi, les compagnies énergétiques se retrouvent sur le banc des accusés. Le produit de la première tranche des prix spéciaux est bien en deçà des attentes. Jusqu’à présent, le taux d’imposition de 25 % sur les bénéfices excédentaires n’a pas généré les revenus escomptés. Les différends entre l’État et la société sont à nos portes. Cependant, Draghi trouve intolérable que les familles et les entreprises soient en grande difficulté alors qu’il existe un secteur qui échappe à la réglementation. Il se dit prêt à de nouvelles interventions, même plus lourdes, qui pourraient être nécessaires jusqu’à l’arrivée du nouveau gouvernement.
Il deviendra clair, uniforme Affaire Ita Airways: Je n’ai pas l’intention de laisser le dossier au prochain gouvernement, au contraire, la décision arrivera dans très peu de temps, d’ici dix jours, elle dessine la feuille de route du processus de privatisation de l’entreprise. La crédibilité internationale est l’héritage qu’il apprécie le plus. Dans le décret, souligne-t-il, il y a une volonté d’attirer les investissements étrangers dans des secteurs de haute technologie comme les semi-conducteurs, dont l’Europe (et le monde entier) souffre d’une grave pénurie. La référence, même pas déguisée, à l’annonce par Intel de son projet d’ouverture d’usines. Parce qu’elles apportent des emplois dont la proportion a atteint son plus haut niveau depuis 1977 à plus de 60 %, le Premier ministre signale qu’il ne s’en cache pas, mais seulement une partie pour une durée indéterminée. La fermeture des pressions migratoires, alimentées par l’instabilité dictée par la pénurie de blé : Nous avons débloqué le premiers navires, mais on ne peut pas encore exclure la crise humanitaire.
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