Les très hautes ambitions de Dorothea Wierer et Tommaso Giacomel ont été anéanties dans la dernière étape de la Coupe du monde de biathlon par les performances exceptionnelles de la championne allemande aux adieux et du Suisse de 23 ans.
Mardi 21 mars, 18h00
HAUT
Denise Herrmann – Mèche (1.SP, 6.MS) – L’Allemande de 34 ans se paie le luxe de cumuler la médaille d’or aux Championnats du monde et le trophée spécial du sprint dans une même saison et réédite celui remporté en 2020, toujours à la lutte jusqu’à la dernière course avec Dorothea Wierer . Herrmann termine avec une performance de tir de 10/10 et, à l’exception du canon lâche Lampic, le meilleur temps sur les skis pour mettre la main sur la boule de cristal.
Niklas Hartweg (32e SP, 6e PU, 2e MS) – Dans le brouillard et la pluie d’Oslo, le Suisse est le seul à obtenir un 50/50 au pas de tir, ce qui est à la base de son retour au classement U25, où il a été dépassé par Tommaso Giacomel à Östersund. À peine 32 secondes après le début du sprint, il trouve les dernières gouttes de carburant pour une poursuite classique dans laquelle il gagne 26 positions, sans parler du départ groupé final où seul l’extraterrestre Johannes Boe le bat. Deux podiums cette saison et quatre autres classements : le maillot bleu repose sur de bonnes épaules.
Johannes Boe (1er PS, 1er PU, 1er MS) – D’une autre planète, dans une catégorie à part, le Norvégien signe sa 19e (et 18e et 17e) victoire de la saison, un but inégalé dans les sports d’hiver masculins. Un record qui tombera probablement le week-end prochain par un autre Norvégien de la même planète mais en ski de fond, Johannes Hoesflot Klaebo. Cette fois, Boe remporte toutes les courses d’une étape, comme cela lui est arrivé cette saison à Hochfilzen, Pukljoka, Ruhpolding, Antholz et Nove Mesto.
FIASCO
Messieurs France – C’est plus un jugement de saison que la dernière étape d’hier soir, où les commentaires des techniciens sortants Vincent Vittoz et de l’Italien Patrick Favre ont laissé entrevoir une petite affaire d’horreur. Il est vrai que Johannes Thignes Boe n’a réussi à terminer sur la première marche que cinq fois dans la saison de Coupe du monde et une fois aux Championnats du monde, mais ces rares occasions ont été saisies trois fois par ses compatriotes, deux fois par la Suède et une fois par l’Allemagne pour un null tituli dans une sauce transalpine, que la victoire inattendue au classement mondial n’apaise qu’en partie. Même le nombre de podiums est insuffisant : trois podiums de Jacquelin, puis anéantis en décembre par la troisième place inattendue du jeune Eric Perrot dans la mass start d’Östersund et une double deuxième place du tenant de la Coupe du monde sortant Quentin Fillon Maillet, qui au classement général Il est le meilleur des Français, mais seulement à la huitième place.
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