Avec l’été qui revient pour la deuxième fois sur LA 1, un programme RSI aux heures de grande écoute pas comme les autres, deux événements entièrement locaux : Ném au cabaret. Pendant deux samedis, il y aura de la place pour les protagonistes, les souvenirs et les perspectives d’une conversation vraiment unique qui nous distingue.
Ci-dessous la présentation des deux événements (samedi 13 et 20 juillet à 20h40 sur LA 1) que vous verrez Carla Norgauer toujours dans le rôle de l’hôtesse sociable et très agréable.
Deux soirées de cette deuxième saison sont consacrées au véritable manifeste de notre satire politique : le Cabaret de la Suisse italienne. Un pot-pourri de 30 ans de rires, d’émotions, de réflexions et d’histoires d’un passé qui nous appartient encore aujourd’hui, raconté à travers les souvenirs de certains de ses protagonistes : acteurs, musiciens et chauves-souris, créatures nées de la plume du visionnaire. Renato Agostinetti, pionnier d’une satire qui n’est jamais une fin en soi mais qui sait néanmoins provoquer quelques surprises. Dans cet épisode, ils seront sur scène Candido Del Don, Paolo Ferrazzini, Angelo Zanetti et étonnamment… Ne vous couchez pas, il y a le dialecte !
Dans le deuxième épisode de Ném al Cabaret nous revenons avec le meilleur du cabaret de Suisse italienne, créé, réalisé et écrit par l’incontournable Renato Agostinetti. Une sortie nocturne dans les théâtres, qui affichaient toujours complet. Des rires, du plaisir, des clips inédits, mais aussi des perles de philosophie de vie et surtout les souvenirs de certains des protagonistes de cette soirée. Ezio Piccolo, Franco Lazzarotto, Carlo Crivelli et Gilberto Fusi. Ne vous couchez pas le samedi soir, il y a le dialecte ! Parce que comme il l’a dit Dario Fo: Un peuple sans satire et sans ironie est un peuple mort et personne ne l’a tué !
« Fondée en 1976 par Renato Agostinetti – nous l’avons lu rsi.ch/archives qui présente de nombreux témoignages – le Cabaret de la Suisse italienne raconte de manière amusante et mordante les événements de la Suisse italienne, avec une attention particulière à la dynamique politique. Outre son auteur, on voit à l’œuvre « les chauves-souris » Franco Lazzarotto, Ezio Piccolo, Stefan Ograbek et Kico Gregori, les interprètes Enrico Ostini, Mino Riva, Franca Canevascini et les musiciens Giotto et Manfredo Piemontesi.
Confédérés – nous informe d’un épisode spécial de Mille voix que l’on peut également retrouver sur rsi.ch – c’était le dernier spectacle. C’était en mai 2006. La première, sans titre, a eu lieu en 1977 au Théâtre Politeama de Biasca. Le Cabaret de Suisse italienne présente tous les deux ans depuis trente ans « de la satire et de la comédie sous de multiples formes innovatrices ».
Interviewé par la région A l’occasion de son 80e anniversaire en 2018, Agostinetti expliquait ainsi sa méthode de travail : « Il m’a toujours été très facile d’écrire des textes : quand j’ai trouvé l’inspiration, tout s’est passé très vite. Le dernier spectacle, « Konfederatti », a été. un succès extraordinaire. Je l’ai écrit pratiquement en quinze jours. Ensuite, bien sûr, il a fallu quelques mois du texte à la mise en scène avec musique, chansons, etc. et je n’ai pu commencer à écrire qu’en septembre car il y avait un risque que les sujets s’épuisent, qu’ils ne soient plus disponibles. soyez présent… Il y a les paroles que j’ai toujours écrites. Au début, j’écrivais la musique, puis sont arrivés des musiciens qui ne partageaient pas ma façon d’écrire des chansons… Petit à petit, nous nous sommes perfectionnés, également grâce au fait que nous avons ensuite été appelés par la télévision et nous sommes devenus un. la tâche devait avoir une dimension pratiquement professionnelle. Mon mérite c’était l’écriture, puis ils étaient bons : les acteurs, les chanteurs, les musiciens… on avait de belles chansons ! Par contre, j’étais assez strict avec les paroles : si quelqu’un improvisait, il était réprimandé, parce que pour les gens j’étais l’auteur, et si quelqu’un inventait une bêtise, c’était moi le coupable !
En retour, interviewée par rsi.ch/larsi sur son rapport au dialecte, Carla Norgauer Il s’exprime ainsi : « J’ai vraiment une relation sincère et curieuse, l’écriture reste encore un grand mystère vu la difficulté de l’exercice, mais heureusement j’ai le numéro de téléphone de. » Franco Lura que je peux déranger presque quand je veux. Nous lui avons récemment posé des questions sur l’adjectif été… J’aurais dit « estiv », mais ça n’existe pas, il connaît « d’estaa ». Et encore : « Je suis la fille classique de parents parlant dialecte qui me parlaient toujours en italien. Donc, en gros, c’était mon professeur professionnel. » Gris Biaggi pour me familiariser avec le dialecte, mais surtout pour m’aider à découvrir ses facettes les plus intéressantes et historiques. J’ai un amour profond pour nos racines, qui se reflète inévitablement et merveilleusement dans le dialecte. »
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