Le syndicat suisse a annoncé les changements qui affecteront la nouvelle cotisation d’assurance maladie pour les vieux frontaliers dans une note présentant les changements Octobre intervient sur cette question en réitérant son opposition à l’instauration du prélèvement. Confronté à une probable réduction du montant demandé, le Bureau des frontières conteste la manière dont la nouvelle taxe a été instaurée par le gouvernement. Ci-dessous le texte publié par l’OCST :
Le gouvernement a inclus l’article 49 dans le paquet financier qui doit être présenté d’ici fin décembre. une nouvelle taxe santé pour les « anciens frontaliers » (c’est-à-dire pour ceux qui vivent dans des communautés frontalières et qui ont commencé à travailler en Suisse avant le 17 juillet 2023). Dans les intentions initiales du gouvernement, cet impôt devrait se situer entre 3% et 6% du revenu net annuel, avec la possibilité d’augmenter le montant des cotisations en fonction du nombre de membres de la famille à charge. Même si notre syndicat n’avait aucun pouvoir direct sur un règlement unilatéral adopté en Italie, il a immédiatement protesté et fait entendre sa voix en envoyant un message au gouvernement italien, aux côtés d’autres forces sociales et communautés frontalières. À la suite de cette protestation Le gouvernement semble avoir l’intention de faire marche arrière en partie. Ils ont effectivement été déposés deux amendements – un des rapporteurs majoritaires, le second de la minorité – qui appelle à une forte réduction des montants. Les amendements demandent notamment que le montant mensuel de cette taxe soit quantifié entre un minimum de 30 € et un maximum de 200 € par mois (la minorité souhaite un maximum de 190 €)Les membres de la famille ayant droit à une pension alimentaire sont également exclus de cette règle.
Alfieri : « Taxe santé pour les frontaliers : grâce à nous, le gouvernement recule partiellement »
En fonction du montant de vos revenus, la valeur fiscale se situera dans cette fourchette. De plus amples détails sont actuellement inconnus. Les chiffres exacts, les niveaux de revenus et les modalités pratiques de paiement devront en effet être déterminés par les régions courant 2024.
La position de l’OCST – Les changements, qui devraient être acceptés par le gouvernement, entraînent des améliorations par rapport à la première version de la loi, car ils réduisent les montants demandés et excluent les membres de la famille à charge. Malgré cela Notre syndicat reste opposé à la nouvelle taxe sur les soins de santé, bien que révisée. De notre point de vue, une éventuelle contribution aux soins de santé des « vieux frontaliers » (une question qui nécessite cependant une réglementation) devait être discuté, quantifié et convenu avec les partenaires sociaux, dans les tables de travail préparées. Au contraire, le gouvernement a décidé de tout rendre autonomeC’est une règle que nous considérons encore comme trop stricte et punitive. Nous soulignons avant tout que cette taxe santé est contraire à l’article 9 du nouvel accord sur la fiscalité des travailleurs frontaliers négocié entre l’Italie et la Suisse. Notre syndicat avait reçu la garantie que les «anciens frontaliers» ne seraient imposés qu’en Suisse. En fait, avec cette contribution inscrite au budget, le gouvernement italien a décidé unilatéralement de mettre en œuvre un retrait obligatoire des revenus des « anciens frontaliers ». C’est pour cette raison que notre syndicat ne cessera de s’opposer à la loi et fera également entendre sa voix à travers la collaboration avec les forces sociales italiennes.
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