23 janvier 2023
Egr. Directeur,
Dans notre région, dans nos villes, il y a de l’hypocrisie, presque personne n’est épargné.
Je fais référence aux spectacles indécents qu’offrent nos politiques locales, notamment en pleine campagne électorale, et on en a vu beaucoup ces dernières années, de l’européen au local en passant par le politique et enfin le régional.
Nous n’avons même pas la décence de reconnaître les ambiguïtés et les fausses promesses auxquelles nous, citoyens, sommes confrontés : au travail, en sécurité et dans le problème séculaire de la santé.
Je me souviens encore de la campagne des élections locales de 2016, où je me suis présenté comme candidat à la mairie, et des manifestes électoraux des partis et des coalitions. Je n’ai pas la mémoire courte comme certains, j’ai en tête exactement ce que les candidats à la mairie et leurs coalitions respectives ont soutenu à l’unanimité sur la question de l’hôpital de Gallarate et de Busto : tout le monde s’accorde (ou presque) sur la volonté de construire un hôpital unique, le les différences qui ont émergé concernaient où le placer. C’est précisément à ce moment-là que les questions pratiques sont passées sous silence : les conséquences environnementales, la dissolution de départements entiers (qui a débuté avec le département d’ophtalmologie en 2014), le transfert de centaines d’employés de Gallarate à Busto, le syndicat d’ORL et d’urologie avec la relocalisation des services à Busto et la réduction associée des lits avec l’augmentation des temps d’attente pour les visites des patients. Malgré ce silence coupable et la plainte de ceux qui eux-mêmes ont immédiatement reconnu les problèmes liés au risque de démantèlement des hôpitaux, « Lorsignori » a continué à suivre cette logique : le transfert de fonds publics vers les hôpitaux et les structures privées, qui sont délibérément favorisés et des difficultés inévitables pour les hôpitaux publics.
Les conditions actuelles, qui, comme prévu, se sont détériorées dans les points critiques ci-dessus, ont provoqué l’essoufflement des structures elles-mêmes et des heures supplémentaires, ce qui est non seulement illégal mais également préjudiciable au système de santé lui-même. Un travailleur fatigué, sous-payé et exploité cherchera des solutions alternatives pour faire reconnaître son professionnalisme (ce n’est pas un hasard si de nombreux aidants font le voyage en Suisse et acceptent de travailler comme frontaliers).
Le but des tenants de l’hôpital unique est d’exploiter les conditions catastrophiques créées par la seule idée sommaire de cette nouvelle structure pour justifier la nécessité même de son existence : en pratique nous sommes confrontés à un manque de moyens et de personnel qui conduit à l’effondrement des départements et du PS causé par ce projet même et maintenant ils veulent nous faire croire que l’hôpital unique qui a causé tous ces problèmes en son absence pourrait être la solution ?
Je crois qu’ils nous ont trompés et continuent de nous tromper.
Pour faire plaisir à certaines associations et comités, ils ont décidé de faire le soi-disant VA, déplaçant effectivement les objectifs de non à un seul hôpital pour discuter de la façon de le faire, peut-être accepter certaines observations ou faire semblant d’en discuter , oubliant que, en même temps De temps en temps, les hôpitaux continuent de perdre des parts importantes, tout comme des parts importantes ont perdu la santé publique, notamment celle lombarde au profit de la privée, pourtant absente des pandémies. Comme toujours, les perdants sont les patients, les citoyens ou, comme ils les appellent, « les usagers ».
Tout simplement honteux !
Piero Osvaldo Bossi
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