Plusieurs raisons expliquent la démission de Brigitte Beck, directrice générale de RUAG. Outre ses déclarations contredisant la politique de réexportation d’armes de la Suisse, il existe également une tentative concrète de vendre des chars Leopard 1 aux Pays-Bas pour les livrer ensuite à l’Ukraine, un accord bloqué par le Conseil fédéral. L’affaire touche aussi indirectement la ministre de la Défense Viola Amherd, du moins selon la presse française.
Dans les articles d’aujourd’hui, certains qualifient Beck de top manager qui a payé pour son ouverture et son manque de filtres là où c’était nécessaire, tandis que d’autres ne lui en veulent pas vraiment car ils répondent que la comparaison avec les médias n’était pas préparée. Et enfin ceux qui critiquent l’élection de Brigitte Beck à la tête de RUAG.
Séduits et abandonnés, les Allemands et les Néerlandais n’ont alors envoyé aucun message à Berne, ce qui déclenche une autre controverse qui a déjà en partie éclaté dans la réalité : y a-t-il une responsabilité politique derrière tout cela, puisque RUAG appartient à la Confédération ? Viola Amherd, qui selon plusieurs sources soutenait l’accord, aurait-elle dû intervenir ?
Puis le vent d’un précédent important souffle sur le feu : l’achat du F35, communiqué à un stade très avancé des négociations avec la France pour les Rafales ; une circonstance qui a même irrité l’Elysée.
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