La réalisation du projet de la ligne TAV menace de se terminer dans une impasse. Pour une fois, la raison n’est pas les retards et les reports italiens, mais l’évidence Indifférence de l’administration française pour la réalisation des travaux. Selon la déclaration de La Transalpe, association de promoteurs institutionnels et entrepreneuriaux de la grande vitesse, le gouvernement français se concentre en effet sur la modernisation de la ligne Dijon-Modane plutôt que sur la construction du tunnel franco-italien. Si ce facteur se confirmait, cela entraînerait la perte des financements européens pour la construction de l’infrastructure et donc une livraison probable et définitive des travaux.
Le 9 mai, le comité en fait souligné la différence entre l’engagement français et l’engagement italien, exprimé récemment (oralement) par l’arrêté signé par le nouveau commissaire extraordinaire du gouvernement chargé de la tutelle de l’Union Turin-Lyon, Calogero Mauceri. Il l’a effectivement signé un règlement autorisant le réseau ferroviaire italien (RFI) à reprendre le travail Développement du projet de ligne Avigliana-Orbassano et les mesures d’adaptation de l’aéroport d’Orbassano. Ainsi, comme le rapporte le site Internet de la Région Piémont, le commissaire Mauceri « indique la voie sur laquelle tous les acteurs doivent désormais travailler » afin de créer « une infrastructure indispensable ». Le président de Les TransalpesJacques Gounon s’est dit satisfait des mesures italiennes et a souligné l’urgence d’une décision majeure côté français.
De cette façon, l’Italie aurait donné un nouvel élan à son engagement de concrétiser la construction du chemin de fer à grande vitesse, dont le coût est estimé à 1,9 milliard d’euros, dont la moitié sera financée par l’Union européenne. Des fonds liés, cependantsupposition de « Décision d’exécution » par l’Italie et la France, demandées par l’UE fin 2020. Le document doit contenir les interventions, les étapes de travail et les coûts des travaux à réaliser par les deux parties. Selon certains journaux français, l’Italie essaie maintenant d’accélérer les temps par peur perdre Financement européen. Cependant, si la décision de la France de se concentrer sur la modernisation de la ligne historique Dijon-Modane se confirme, le versement des fonds européens serait arrêté et toute la réalisation de l’œuvre partirait en fumée.
C’est pourquoi le communiqué de presse de La Transalpe Il insiste sur le fait que « les quelque 150 km de liaisons nouvelles Turin-Lyon » ont été « déclarées » côté français « d’intérêt public et urgent » en 2013. Au terme d’une nouvelle série d’études entamées en 2019, l’État aurait dû officialiser fin mars le choix d’un scénario de la première phase », une décision qui n’a jamais été prise et dont l’urgence de la réalisation des travaux souligne, accompagné d’une « clarification du calendrier et du démarrage rapide du processus de réalisation des travaux ».
Autre point critique souligné par la commission : la modernisation de la ligne française viserait à atteindre une capacité de transport de fret de 10 millions de tonnes par an avec moins de 100 trains par jour. Il s’agit de nombres légèrement inférieurs par rapport à ce que vise l’Italie, soit 162 trains par jour et 25 millions de tonnes de marchandises par an.
là Manque de projets cohérents entre les deux côtés de la frontière et le manque d’intérêt politique de la France pour la construction de l’usine pourraient sérieusement compromettre la construction de l’usine, stoppée par les Italiens depuis cinq ans. Cependant, ce dernier n’a pas empêché la militarisation de toute une vallée, une opération qui a nécessité à elle seule des millions de dollars de dépenses.
[di Valeria Casolaro]
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