Il nous faut une stratégie au lieu d’hésiter sur le dos des différentes industries, critique la Commission suisse des bars et clubs (SCBC). « Pas un mot n’est dit sur le soutien », s’insurge l’association, qui dénonce le découragement du Conseil fédéral. Mieux regarder un vaccin obligatoire.
La culture nocturne est à nouveau affectée par les mesures prévues. Et ce, alors que les chiffres pour le canton de Genève montrent que, selon la commission, les clubs et encore moins les bars et restaurants ne peuvent être considérés comme des vecteurs de la pandémie.
La culture nocturne doit à nouveau servir d’alibi à une politique qui échoue là où la pandémie a réellement lieu, comme dans les écoles, a-t-il déclaré.
Les politiques suisses manquent de courage, comme en Allemagne et en Autriche, pour se concentrer sur des « sujets brûlants » comme les vaccinations obligatoires, affirme l’association.
« Principe de réalité »
Frédérique Beauvois, propriétaire de la Brasserie de Montbenon à Lausanne et représentante du collectif « Qui paie la facture ? » d’accord : Les discothèques et clubs supportent les frais des mesures mises en consultation par le Conseil fédéral. « Le principe de réalité s’applique : si vous obligez les gens, y compris ceux qui ont un pass 2G, à passer des tests de fitness ou de discothèque, ils n’iront tout simplement plus », a-t-elle souligné vendredi dans le forum de l’émission.
La Lausannoise appelle l’Etat à « prendre ses responsabilités » : « Vous travaillez, vous rémunérez. Notre branche paie actuellement le prix de la limite de vaccins applicable dans notre pays », sans aide, critique-t-elle.
>> Interview de Frédérique Beauvois dans le forum :
>> Le reportage de 19h30 :
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