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La Suisse est prête à soigner les malades ukrainiens

by Clara Alonso

La Suisse a reçu deux demandes d’admission de civils ukrainiens malades : l’une concerne des personnes gravement malades, l’autre des enfants, dont certains gravement handicapés. La Suisse est en principe prête à accepter un certain nombre de civils pour traitement, a annoncé aujourd’hui la conférence des directeurs cantonaux de la santé (KDS) à Keystone-ATS.

Lors d’une réunion avec la presse hier, l’ambassadeur ukrainien Artem Rybchenko a mentionné les enquêtes et a parlé d’environ 150 enfants ayant besoin de soins.

Selon le CDS, les questions de transport, de statut de protection et de financement ont été clarifiées dans leur principe. Un groupe d’experts a déjà été mis en place qui réunit des médecins de différents hôpitaux pour évaluer les dossiers des personnes nécessitant un traitement. Ce comité propose des patients à admettre dans les hôpitaux participants.

Les hôpitaux consultés sont d’accord avec cette procédure, précise le CDS. Selon cette dernière, le transfert des patients aigus vers la Suisse pourra commencer dès que des dossiers suffisamment précis seront disponibles. Pour le moment, cependant, les dossiers médicaux détaillés manquent toujours. Par conséquent, le CDS ne peut fournir aucune information sur le calendrier aujourd’hui.

Le nombre d’enfants à admettre a été revu à la baisse : de 155 initialement à une centaine. La plupart d’entre eux ont besoin de soins, notamment parce qu’ils souffrent parfois de problèmes physiques et psychologiques. L’Ukraine crée une nouvelle liste. Cependant, plus d’informations sont nécessaires pour déterminer les besoins en matière de soins et de soutien. Dans certains cas, une assistance sur site peut être plus logique.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) n’a pas approuvé l’admission d’hommes blessés en provenance d’Ukraine, alors que les cantons étaient disposés à le faire. Le ministère, dirigé par Ignazio Cassis, a justifié cela par la politique suisse de neutralité, qui empêche l’admission de patients militaires qui retourneraient ensuite au front. Le DFAE souligne qu’il est souvent presque impossible de faire la distinction entre les victimes civiles et militaires.

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