Chronique / Ville de Côme
lundi 21 novembre 2022
chèques
Vendredi, la police des frontières suisse est intervenue à la gare de Chiasso. Étrangers arrivant principalement d’Afghanistan et de Tunisie
Lors d’un contrôle coordonné, l’un des nombreux de ces derniers jours, effectué vendredi à la gare de Chiasso, 33 migrants ont été expulsés de trains en provenance d’Italie et donc également en train de changer de train à Côme ou de s’y arrêter et de voyager au nord du Gothard. Un chiffre fourni par Ticinonews.ch qui donne la mesure exacte à quel point la pression migratoire sur le canton frontalier et sur la Confédération voisine – pays de transit vers l’Allemagne et l’Europe du Nord – est redevenue importante et préoccupante, même si pour le moment il y a Côme (par exemple près de la gare de Côme San Giovanni) pas encore des signes si clairs de migrants attendant de traverser la frontière.
En réponse à une demande précise du site d’information tessinois, l’Office fédéral des douanes a souligné qu’en septembre, près de 2 200 ont tenté de franchir illégalement la frontière, en octobre, ils étaient plus de 2 400. Ce sont du moins les migrants dont la tentative d’atterrissage en Suisse s’est arrêtée. devant les gardes-frontières. Nous devons donc supposer que le nombre est nettement plus élevé. La plupart de ces personnes viennent d’Afghanistan et de Tunisie, tandis que le nombre augmente à la fois de Syrie et de Turquie, dont la plupart – sur la base de ces deux nationalités – sont destinées à l’Allemagne. Une fois au Tessin, il y a ceux qui demandent l’asile en Suisse et ceux qui sont renvoyés en Italie selon les accords en vigueur entre les deux pays, par exemple parce qu’il n’y a pas de documents valables.
Pensez au mois d’août il y a six ans, lorsque pas moins de cinq cents migrants attendaient patiemment dans les jardins devant la gare de Côme San Giovanni d’être autorisés à entrer en Suisse.
On a l’impression que cette vague migratoire touche principalement la Suisse, avec l’alerte correspondante des autorités fédérales dès les derniers jours d’octobre, lorsque la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter s’est dite « préoccupée » par la stabilité de l’État fédéral suisse. centres d’accueil, également en vue d’une reprise du conflit en Ukraine, avec environ 60 000 citoyens ukrainiens titulaires d’un permis « S » déjà invités par les structures fédérales. A cette pression au fil des semaines s’est ajoutée la pression du sud, et notamment de la frontière italienne. Et la pensée remonte à il y a six ans en août, lorsque pas moins de cinq cents migrants attendaient patiemment dans les jardins devant la gare de Como San Giovanni au même moment pour pouvoir entrer en Suisse en train, la plupart d’entre eux en route vers l’Allemagne et l’Europe du Nord.
La situation était restée tendue depuis plusieurs semaines et les autorités concernées – de la préfecture à la commune – s’étaient engagées à gérer cette situation, qui au fil du temps avait pris les caractéristiques d’une « urgence grave ». Et avec l’hiver qui approche, Côme pourrait également devenir la route « la plus rapide » pour essayer de traverser la Confédération voisine.
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