Le peuple suisse rejette la modification de la loi fédérale sur les droits de timbre et renonce donc à la suppression de la taxe d’émission sur les capitaux propres. Les PME et les start-up sont particulièrement touchées par cette taxe et ne bénéficieront plus d’allègements financiers suite au référendum. La suppression du droit de timbre aurait permis de garantir de nombreux emplois, de faciliter l’innovation et de renforcer ainsi la structure entrepreneuriale en Suisse. L’Association suisse des banquiers s’est battue à la tête d’une large coalition d’associations économiques et de partis en faveur de la suppression du droit de timbre. L’ASB exprime donc sa déception quant au résultat du vote.
La rhétorique intimidante du partisan du référendum, qui prévoyait d’éventuelles réductions d’impôts et la stigmatisation des privilèges des grandes entreprises, semble avoir eu un impact sur le résultat des sondages. Toutefois, le référendum ne doit en aucun cas être interprété comme un vote général de défiance à l’égard de l’économie suisse ou des conditions de concurrence des entreprises suisses.
Au vu des projets de l’OCDE d’harmonisation fiscale internationale qui sont contraignants pour la Suisse, le caractère inévitable de nouvelles réformes dans le domaine de la fiscalité des entreprises semble clair pour l’économie suisse. C’est la seule manière de garantir l’emploi, la prospérité et le progrès à long terme.
« Fanático de la cultura pop. Introvertido. Devoto pionero de la comida. Friki del tocino. Evangelista del café de toda la vida ».