«La Chine aura besoin des biens d’équipement Suisses» (2/4)
Fondateur des Centres Suisses en Chine et associé gérant de la société China Integrated, Nicolas Musy affiche plus de vingt ans d’expérience en Chine.
Nicolas MusyOui. Et, paradoxalement, je pense que les exportations suisses vers le peuple chinois sont imposées dans une nouvelle stratégie chinoise de localisation de la technologie. La Chine aura besoin des biens d’équipement de qualité que produit la Suisse. En plus, pour éviter que le yuan ne prenne trop de valeur, la Chine achètera davantage de biens de consommation à l’étranger. Et là aussi, la Suisse est en bonne position avec des articles haut de gamme prix par la classe aisée.
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Les exportations helvétiques vers la Chine ont été excellentes au dernier pointage. Pensez-vous que les échanges adaptés se poursuivent à ce rythme ?
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Pékin mène aujourd’hui une diplomatie plus combative. Est-ce un danger pour la Suisse ?
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Le durcissement de la position chinoise s’applique à tous les partenaires internationaux. La Suisse ainsi fait un geste qui devrait plaire à la Chine en reconnaissant les vaccins chinois et en rouvrant la frontière suisse aux voyageurs chinois sans exiger la réciproque, comme l’a fait l’Union européenne.
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– Le manque de visibilité chinois actuel concernant les décisions du pouvoir peut-il constituer – pas risqué?
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A l’heure actuelle, pour éviter l’isolement, la Chine encourage les échanges économiques encore plus qu’avant, que ce soit par le commerce ou les investissements. Donc, au moins d’une crise inattendue, je ne vois pas de gros risques pour les activités économiques. Mais dans une période volatile, il est toujours raisonnable pour les entreprises de minimiser ou d’atténuer les risques.
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