Un vaisseau spatial coloré prêt à embarquer un jeune astronaute qui pourra ainsi surmonter la peur d’un examen médical : à l’hôpital San Giovanni de Bellinzone, il existe un simulateur avec lequel les patients pédiatriques peuvent se préparer de manière ludique à ce défi et IRM. Un outil utilisé depuis environ un an avec des résultats positifs. « Jusqu’à présent, 35 enfants ont fait l’expérience de l’IRM dans le simulateur. Seulement deux ont eu besoin d’une sédation », nous dit le médecin Cristal Marirosa LacalamitaChef du service de radiologie diagnostique des COU.
L’examen proprement dit dure entre vingt et cinquante minutes et dure plus longtemps sous anesthésie. Et le patient pédiatrique (comme beaucoup d’adultes) ne manque pas de peurs. « Il existe différents facteurs », ajoute Cristallo Lacalamita, « qui peuvent susciter la peur : le froid de la voiture, le bruit et l’anxiété de performance liée à l’immobilisme. »
Le médecin souligne que son rôle est de « calmer l’enfant grâce à cette technologie ». Giacomo Simonetti, directeur médical et scientifique de l’Institut pédiatrique de Suisse italienne (IPSI). Le simulateur est particulièrement utile pour les patients d’âge scolaire « qui peuvent comprendre beaucoup de choses, mais qui peuvent vivre l’examen avec appréhension et peur ».
Le but de cette stratégie ludique est donc de pouvoir réaliser l’examen « dans les meilleures conditions, tant pour l’enfant que d’un point de vue médical, pour obtenir un résultat avec des images parfaites », explique Simonetti.
Mais comment fonctionne le simulateur ? C’est un appareil qui reproduit de manière ludique l’examen médical. Dans le « tube », l’enfant a la possibilité de regarder un dessin animé. Et pendant ce temps, les différents sons de l’IRM sont reproduits. A la fin de la simulation, un graphique montre si le jeune patient était en mouvement ou immobile. La simulation se termine par un petit prix. Et après l’examen proprement dit, un « diplôme du courage » est également décerné.
Imagerie par résonance magnétique – souligne le médecin Philippe Del Grande, directeur médical et scientifique de l’Institut d’imagerie de la Suisse italienne (IIMSI) – est nécessaire pour les maladies du cerveau, de l’appareil locomoteur, de la poitrine et, dans certains cas, de l’abdomen. « Pour les patients pédiatriques, une échographie est souvent réalisée en premier. L’imagerie par résonance magnétique est un examen de deuxième étape qui ne nécessite pas de radiation, contrairement au scanner.
Environ 24 000 examens pédiatriques sont effectués chaque année à l’Office cantonal des hôpitaux (EOC), dont environ un millier d’IRM et 200 à 300 scanners. Parmi celles-ci, environ 180 sont réalisées sous sédation.
Le simulateur, comme déjà mentionné, constitue une stratégie utile pour les enfants d’âge scolaire. Pour les nouveau-nés, on utilise plutôt la technique du biberon : « Après un biberon bien plein, ils s’endorment si profondément qu’ils ne bougent plus pendant les vingt à cinquante minutes de l’IRM et on peut ainsi obtenir une image de haute qualité », précise l’étude. médecin Luciano AnselmiChef de la zone critique pédiatrique du COU.
Une autre stratégie est l’hypnose médicale, qui permet dans certains cas de préparer les enfants de quatre à cinq ans.
Cependant, aujourd’hui, environ 20 % des jeunes patients nécessitent une sédation. Dans le domaine pédiatrique, la préparation à l’IRM est donc « extrêmement importante », a conclu Anselmi.
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