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« Il y a beaucoup à faire » – RSI Radio Télévision Suisse

by Clara Alonso

Les cyberattaques jouent également un rôle important entre la Russie et l’Ukraine. Quelle est la pertinence de la RSE est le principal délégué fédéral de la cybersécurité, Florian Schütz.

« C’est une situation qu’il faut lire différemment. Depuis un côté il est difficile d’identifier qui se cache derrière une cyberattaque. En revanche, lorsqu’on est dans un conflit, les cyberattaques sont un outil important pour diffuser des informations ou pour obtenir certains effets psychologiques ».

Mais venons en Suisse et élargissons la discussion à la cybersécurité en général. Les attaques (de toutes sortes) ont doublé ces dernières années. Comment-s’inquiète-t-il ?

« C’est un problème auquel nous devons prêter attention. Il reste encore beaucoup à faire. Trop souvent ces attaques réussissent encore ».

Vous parlons des tiers, quel est leur degré de protection ?
« Certains sont de bons protégés, d’autres moins. Malheureusement, « l’hygiène informatique » est souvent négligée. Vous n’effectuez pas les mises à jour de sécurité à temps, vous ne connaissez pas votre infrastructure informatique. Et on en parle trop peu au niveau du conseil d’administration ou de la direction ».

Mais même parmi le personnel de ces firmes, serait-il important d’en parler ?

«Bien sûr, chaque employé doit comprendre quels aspects de la sécurité le concernent. Dans ce sens, plus de formation est nécessaire. Tant pendant le travail que pendant l’apprentissage ».

Faites-vous une comparaison avec les pays étrangers, la Suisse est-elle trop lente ?

« D’un point de vue opérationnel, je dirais que nous ne sommes pas parmi les premiers, mais que nous sommes en milieu de tableau. Du point de vue stratégique, cependant, il reste encore beaucoup à faire. Les pays les plus forts du ce domaine lient leur stratégie nationale à des aspects de politique économique et sociale, et pas seulement à celle de sécurité. Dans les années à venir, nous voulons suivre cette voie ».

Mais la Suisse peut-elle compter sur un nombre suffisant de spécialistes ?

«Avec les écoles polytechniques de Zurich et de Lausanne, nous avons deux établissements d’enseignement de valeur absolue. Le problème est que beaucoup de ces talents veulent ensuite partir à l’étranger. Beaucoup de mes collègues disent : en Suisse, nous n’avons pas la possibilité de faire carrière. Ici, nous avons besoin d’un changement de mentalité dans les entreprises. Ces spécialistes ne doivent pas être considérés comme de simples techniciens, mais comme des collaborateurs à promouvoir ».

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