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Frontaliers, non à la taxe santé

by León Paz

La mobilisation continue de plaider pour le dépassement de la loi sur la taxe santé et exige le plein respect des accords italo-suisse sur la fiscalité des frontaliers.

La mobilisation continue de plaider pour le dépassement de la loi sur la taxe santé et exige le plein respect des accords entre l’Italie et la Suisse sur la fiscalité des travailleurs frontaliers.

Les nombreuses réunions de travailleurs frontaliers qui ont eu lieu ces dernières semaines le long de la frontière italo-suisse (avec une large participation) ont confirmé la forte résistance des travailleurs à l’introduction de la soi-disant « taxe santé » en Suisse, selon la dernière loi de l’équilibre.

« Jusqu’à présent, la demande du syndicat signataire reçue depuis octobre dernier est restée inutile. pour surmonter le changement qui, malheureusement, a été confirmé dans la loi de finances par l’art. 1 paragraphe 237 et suivants – expliquer CGIL, CISL, UIL, UNIA, OCST, SYNA -. Une réglementation qui ne tient pas compte du fait que les frontaliers paient déjà des impôts en Suisse. Une réglementation qui sera en fait impraticable et donc inefficace, car si l’objectif est de retenir les médecins et les infirmières en Italie, la faible augmentation des salaires (maximum 20 % de l’échelle salariale) a peu d’effet dissuasif sur nos agents de santé qui décident de le faire. travailler en Suisse pour un salaire presque trois fois plus élevé qu’en Italie, avec de meilleures conditions et perspectives de travail.

De nombreuses autorités locales se sont également prononcées contre cette réglementation : provinces, communes, associations communales (ACIF) et enfin le Comité provincial INPS Verbano-Cusio-Ossola. « Ils ont déjà approuvé, préparé et promu des motions et des programmes », ont poursuivi les syndicats, « pour appeler le gouvernement à suspendre cette disposition et à respecter l’accord fiscal promulgué en juillet dernier. À notre avis, cette règle a été violée ». l’accord fiscal international et le protocole d’accord avec le ministère des Affaires économiques de 2020, qui ont été transposés dans la loi en 2023. C’est pour cette raison que nous avons entamé un examen qui aboutira en temps opportun à une évaluation de nos doutes quant à la légitimité de la règle.

Dans les prochains jours – poursuivent les syndicats – nous enverrons une demande d’audition aux départements compétents et/ou aux commissions communales des régions intéressées Piémont, Lombardie, Vallée d’Aoste, Trentin-Haut-Adige, afin de partager nos points de vue. point de vue et préoccupations concernant l’application du nouveau règlement.

Il est également urgent de communiquer à la Confédération suisse la liste des communes frontalières établie dans l’accord amical du 22 décembre 2023 entre l’Italie et la Suisse définissant la zone des 20 km de la frontière, afin d’éviter toute interprétation unilatérale. Les cantons modifient le statut des frontaliers, l’octroi de remboursements d’impôts, les définitions de la nouvelle convention fiscale récente, les dispositions douanières établies par la clarification de la résolution 38/E de 2017 de l’Agence des revenus. L’initiative unilatérale du canton du Tessin a entraîné un véritable changement dans le système de répartition des ressources entre les communes et la fiscalité des anciens frontaliers, notamment dans la province de Sondrio. Le gouvernement italien, en accord avec Berne, doit corriger cette désorientation au plus vite.

Après la saison positive du renouvellement de l’accord fiscal – conclu par les syndicats – à l’unanimité des forces politiques, des syndicats et des autorités locales, de nombreuses questions restent ouvertes concernant le travail transfrontalier qui pourraient mettre en péril le succès du travail réalisé. La taxe santé, la liste des communes frontalières, l’absence de solution au nouveau Naspi, la non-reconnaissance des allocations familiales et la question de la régulation du smart working sont des sujets qui doivent être rapportés dans une synthèse commune au sein de l’inter- la table ministérielle que nous convoquons demandent en vain depuis trop longtemps. C’est avec ces objectifs à l’esprit que la mobilisation des syndicats se poursuivra. pour la protection des frontaliers ».

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