Le président français Emmanuel Macron Il s’exprimera aujourd’hui à 19 heures à la télévision après l’adoption du projet de loi sur l’immigration par le Parlement. Le groupe « France Télévision » l’a annoncé dans un communiqué et a expliqué que le chef de l’Etat s’exprimerait dans l’émission « C à Vous » sur la chaîne de télévision « France 5 ». Le président soulignera « les moments clés » de 2023 et évoquera les « perspectives pour 2024 », précise le communiqué. Ce soir, l’Assemblée nationale française a approuvé le texte par 349 voix pour et 186 contre. Hier soir, le Sénat a donné son feu vert avec 214 voix pour et 114 voix contre. Le projet de loi a été rejeté la semaine dernière par la chambre basse du Parlement français, qui a approuvé une motion de censure soutenue par les principaux partis d’opposition. Le document a donc été renvoyé à l’examen de la Commission mixte du Parlement, composée de sept sénateurs et sept députés de tendances politiques différentes, et est parvenue à un accord sur un projet. Le projet, sensiblement durci par rapport à la version originale du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, est ensuite revenu devant les chambres, qui l’ont approuvé avec le soutien des Républicains et du Rassemblement national de Marine Le Pen.
Soutien à la formation d’extrême droite Cela a déclenché une crise au sein de la majorité et du gouvernement. Selon diverses sources citées par les médias, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a présenté sa démission dans la nuit, mais la Première ministre Elisabeth Borne s’est exprimée ce matin sur France Inter, affirmant que le chef de l’Etat n’avait pas encore donné de récépissés. Hier soir, d’autres ministres contraires à la loi, comme le ministre des Transports Clément Beaune et la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, ont été reçus à Matignon, siège du gouvernement. Le secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a déclaré sur la chaîne de télévision « Public Sénat » que le président Emmanuel Macron était responsable de « haute trahison ». Le chef de l’Etat « représente les thèses de l’extrême droite », a déclaré Faure. Le journal Le Figaro rapporte dans un éditorial que cette loi sur l’immigration a totalement « échappé » aux mains du patron de l’Elysée. « Cette histoire va laisser des traces », écrit le journal conservateur. Le journal « Libération » précise au contraire que « ce barrage supplémentaire » contre l’extrême droite « s’est brisé » hier. La Première ministre Elisabeth Borne a répondu qu’elle « avait le sentiment d’avoir fait son devoir ». « Nous avons voulu voter un texte sur les mesures utiles et efficaces qu’attendent nos concitoyens, avec deux objectifs : éloigner plus rapidement et plus efficacement ceux qui n’ont pas le droit de rester en France et mieux intégrer ceux que nous accueillons », dit Borne.
Parmi les mesures les plus importantes contenues dans la loiIl existe une réglementation qui prévoit l’octroi d’allocations familiales aux étrangers résidant régulièrement en France uniquement s’ils résident en France depuis cinq ans ou exercent une activité salariée depuis 30 mois. Les étudiants venant d’un autre pays doivent alors payer une caution. Les préfets disposent également de pouvoirs de décision accrus en matière de délivrance des titres de séjour. Borne a affirmé que Medicare pour les immigrés sans papiers « ne sera pas aboli », comme l’exige la droite. Parallèlement, la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe plus de 900 associations humanitaires, a annoncé qu’elle allait saisir le Conseil d’Etat.
Lisez aussi d’autres nouvelles Nouvelles Nouvelles
Suivez-nous sur les réseaux sociaux de Nova News Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, télégramme
« Jugador. Introvertido. Solucionador de problemas. Creador. Pensador. Evangelista de la comida de toda la vida. Defensor del alcohol ».