L’effet « wow » (c’est-à-dire l’étonnement, l’étonnement) a son prix. Ce ne sont cependant pas celles qu’annoncent les dirigeants de l’Autorité des Initiatives de Locarno lorsqu’ils parlent du spectacle « Luci e Ombre » réalisé avec des drones. Et cela ne supporte même pas la comparaison avec ce que la riche Genève propose sur les rives du Léman, qui n’est en rien comparable à ce qui pourrait être projeté dans le golfe de Locarno.
Nicola Bianchi et José Cavalli, respectivement directeur et chef de projet de Droneair Sagl de Lodrino, une école de formation complète et professionnelle pour pilotes de drones, tiennent à éclaircir le ciel sur la faisabilité d’organiser un spectacle à des prix abordables et en toute sécurité, en s’appuyant sur la technologie des drones lumineux comme alternative aux feux d’artifice classiques.
Ils n’ont pas l’intention de créer une polémique avec les propositions des organisateurs de Luci e Ombre depuis 27 ans. Juste quelques précisions, nécessaires. «L’utilisation de drones est une question de volonté», précise Nicola Bianchi en introduction. A cette époque (décembre 2022), nous avions proposé à la collectivité d’initiative de l’inviter à explorer cette nouvelle forme de divertissement. Pour limiter les coûts, nous avons proposé d’utiliser une flotte de 200 drones (chacun équipé de lumières vives) pour offrir au public un spectacle attractif avec des personnages en trois dimensions. Normalement, pour un événement de cette envergure, l’idéal serait d’utiliser un essaim de 4 à 500 appareils, qui assureraient une visibilité jusqu’à 5 km de l’épicentre du spectacle (pour être clair, depuis Gambarogno on pourrait profiter en permanence de la lumière rougeoyante). créations). une vingtaine de minutes). Bien sûr, tout dépend du programme que vous choisissez.
Chapitre Coûts : Selon l’état actuel de la technique, un spectacle avec 1’500 drones coûte au maximum 300’000 francs (modulable, hors TVA). Nous partons d’une base de 200 drones, ce qui entraîne des coûts de départ de 16’000 francs. Bien entendu, le programme à exécuter influe également sur le calcul, avec des figures en 2 ou 3D (ces dernières sous tous les angles et donc visibles même depuis la colline) qui donnent au calcul d’autant plus de « poids » qu’elles sont élaborées. Il faut donc déterminer quels dessins ou écritures lumineuses dessiner dans le ciel et calculer le nombre de drones requis, la couleur des lumières, etc.
Selon certains calculs, dans le cas de Locarno, avec un budget d’environ 50’000 francs, un spectacle avec 500 drones pourrait être proposé, car, selon les experts, «deux cents drones offrent déjà un excellent potentiel chorégraphique». En tout cas, ce sont les personnages fantasmagoriques sélectionnés qui s’adaptent au type de spectacle et non l’inverse.» On est donc loin du 1,5 million que la ville de Genève a dépensé pour son festival « Feu ô lac ». , au cours de laquelle environ 1 350 drones ont été envoyés dans les airs.
Des règles de sécurité strictes, aucun danger pour les spectateurs
Un autre aspect qui a fait pencher la balance en faveur d’un feu d’artifice (cette année avec accompagnement musical) était la logistique : « Vous n’avez pas besoin de terre, deux cents drones peuvent même s’élever dans le ciel depuis un radeau dans le lac. quelques zones appropriées ont été identifiées sur le rivage.» Chapitre Sécurité: «Ils ne survolent pas les foules au bord du lac ni même les maisons.» l’embouchure du Cassarate du Lido de Lugano, où ils se trouvaient à environ 300 mètres, a traversé le lac devant le parc Ciani. Nous prenons grand soin de réduire les risques, d’éviter les couloirs de vol utilisés par l’aviation et devons respecter des règles de sécurité strictes. L’autorité de référence qui contrôle l’utilisation de ces petits avions est Skyguide, qui délivre généralement les autorisations après 20 heures, lorsque les tours de contrôle d’Agno et de Magadino sont fermées. Toutefois, en cas de besoin, le trafic aérien est informé de l’événement car celui-ci a été signalé au moins 24 heures à l’avance. Nous rencontrons généralement les organisateurs un mois à l’avance, planifions la portée de l’événement avec des inspections et utilisons des algorithmes complexes et des logiciels de programmation pour étudier le spectacle prévu, qui est ensuite reproduit à l’aide d’un simulateur. Ainsi, le problème du danger disparaît.
Bien entendu, il ne doit y avoir ni vent ni pluie excessifs le jour de l’événement.
Durabilité environnementale, les avantages
Enfin, les avions télécommandés présentent un avantage du point de vue de la compatibilité environnementale (pollution sonore et par poussières fines) : « Pas d’explosions tonitruantes et de sifflements de feux d’artifice qui effraient les animaux (ainsi que les personnes âgées et les jeunes enfants). » ), pas de composants qui finissent dans l’eau ni de débris d’aucune sorte, pas de nuages malodorants à la fin du spectacle. Je crois cependant que l’idée d’un mix pourrait être assez originale et réalisable si l’on ne veut pas renoncer a priori à l’une des deux propositions (feux traditionnels ou électroniques). Une combinaison presque infinie de mouvements, de franges et de couleurs. Ici aussi, c’est juste une question de volonté. On s’assoit à une table, on discute, on décide. En rassemblant davantage d’esprits, des idées plus innovantes émergent et peuvent être admirées dans le ciel nocturne.
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