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« Des laboratoires néerlandais ont collaboré avec des Chinois sur des recherches sensibles sur l’ADN »

by Reina Escarcega

Des scientifiques de laboratoires néerlandais ont collaboré ces dernières années avec des chercheurs chinois pour développer des techniques délicates d’ADN. Cette écriture L’actualité RTL dans Suivez l’argent après avoir étudié vingt publications scientifiques.

Les chercheurs ont travaillé ensemble pour développer des techniques permettant de prédire la couleur des yeux, des cheveux ou de la peau d’une personne à partir de l’ADN. Certaines études se pencheraient sur la cartographie des liens familiaux. Aux Pays-Bas, par exemple, ces recherches sont utilisées pour retrouver des suspects. La Chine utilise également la technologie contre des innocents, écrit RTL Nieuws.

« Erreur fondamentale »

Selon RTL Nieuws et Follow the Money, certains enquêteurs chinois avaient des liens étroits avec la police chinoise. Le professeur Yves Moreau, affilié à l’Université de Louvain, étudie depuis des années la bioinformatique et les liens entre la science chinoise et la police. Il qualifie la coopération de « fondamentalement mauvaise » car les connaissances pourraient être utilisées pour surveiller les minorités opprimées telles que les Ouïghours et les Tibétains.

RTL et FTM écrivent que certains enquêteurs chinois sont à la solde de la police. Le professeur Moreau ne doute pas que les connaissances finiront par se retrouver entre les mains de l’État chinois.

En particulier, des chercheurs associés à Erasmus MC à Rotterdam seront impliqués dans les études. Dès 2019, il a été révélé qu’un chercheur d’Erasmus MC était impliqué dans la cartographie de l’ADN des Ouïghours, écrit le New York Times, selon laquelle des échantillons de sang auraient pu être prélevés sous la contrainte de la minorité musulmane.

Pas à jour

L’hôpital déclare à RTL Nieuws et FTM qu’il ne voit aucun problème à travailler avec les Chinois. Selon Erasmus MC, les connaissances acquises ne peuvent pas être utilisées à mauvais escient, par exemple pour identifier les Ouïghours à l’aide de la reconnaissance faciale. De plus, selon l’hôpital, les scientifiques chinois ne sont affiliés qu’à des universités et non à la police.

Le centre médical universitaire de Leiden (LUMC) et le Netherlands Forensic Institute (NFI) reprennent également l’enquête. Le LUMC affirme qu’il n’y a pas eu de coopération étroite avec les Chinois.

Le NFI dit qu’il ne savait pas que l’ADN ouïghour avait été utilisé dans une étude de 2018 et nie toute collaboration avec des scientifiques chinois. Une contribution n’aurait été versée qu’à la demande d’Erasmus MC. L’institut informe l’ONS qu’il n’a été en contact qu’avec Erasmus MC.

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