La consommation de médicaments et de drogues dures est en augmentation : c’est ce que montre l’Enquête suisse sur la santé 2022 de l’Office fédéral de la statistique (OFS), qui a publié les données ce matin. Et les troubles du sommeil et la myopie posent de plus en plus de problèmes à la population.
Il y a deux ans, plus d’un Suisse sur deux (55% pour être précis) prenait un médicament pendant plus de 7 jours consécutifs. Ce nombre est en augmentation continue depuis trente ans et touche principalement la gent féminine (59%) et les personnes âgées (86% des plus de 75 ans). En particulier, la proportion de personnes prenant des analgésiques augmente.
Quant aux stupéfiants, on constate que, d’une part, la consommation de drogues douces (comme le cannabis) est restée constante au cours des 20 dernières années, mais d’autre part, on constate une augmentation chez les jeunes (4% entre 15 et 24 ans, 12% entre 15 et 24 ans). 25 et 34 ans) qui ont consommé des substances lourdes (en 2002, on parlait de 1% chacune pour les deux tranches d’âge) : il s’agit notamment de l’ecstasy, de la cocaïne, de l’héroïne, du speed, etc.
Enfin, un tiers des Suisses sont concernés par des problèmes de sommeil, notamment modérés (26% des cas) ; cependant, 7 % des personnes souffrent de troubles chroniques. Dans ce cas aussi, ce sont principalement les femmes et les personnes âgées qui en paient le prix.
De 1992 à 2022, la « proportion » de Suisses myopes est passée de 32 à 43% et 68% d’entre eux (contre 59% il y a 30 ans) ont dû utiliser des lunettes et des lentilles de contact. Cette valeur augmente considérablement et atteint le seuil de 85 % si l’on considère la population âgée de 55 ans et plus.
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