Lundi, les négociateurs de l’Union européenne ont présenté aux opposants un texte « définitif » pour le rétablissement de l’accord sur le désarmement nucléaire conclu en 2015 avec la médiation de Bruxelles et effectivement annulé en 2018 par le retrait des États-Unis de la présidence de Donald Trump.
« Tout ce qui pouvait être négocié est négocié et ce texte est définitif », a écrit sur Twitter le haut représentant européen pour les affaires étrangères Josep Borrell après des mois de discussions. Quasiment au même moment, Washington s’est déclaré prêt à conclure rapidement un accord sur le texte de l’UE défini comme la « seule base possible ».
Ce qui peut être négocié a été négocié et se trouve maintenant dans un texte final.
Cependant, derrière chaque question technique et chaque paragraphe se cache une décision politique qui doit être prise dans les capitales.
Si ces réponses sont positives, nous pouvons signer cet accord.
– Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) 8 août 2022
Cependant, Téhéran est, du moins pour le moment, extrêmement prudent : des progrès ont été réalisés, a déclaré un haut responsable du ministère des Affaires étrangères à l’agence de presse iranienne IRNA, mais les propositions sur la table nécessitent un examen approfondi.
L’accord prévoit le renoncement de l’Iran aux activités d’enrichissement d’uranium qui pourraient conduire à la fabrication de bombes nucléaires en échange de la levée d’une série de sanctions contre le pays des ayatollahs.
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