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Fuite de données du Credit Suisse – RSI Radio et télévision suisses

by Clara Alonso

Les données de 18 000 comptes bancaires du Credit Suisse ont été transmises par un dénonciateur anonyme au Süddeutsche Zeitung, qui les a ensuite partagées avec 47 autres organes de presse du monde entier, dont le New York Times, The Guardian, Le Monde et The Organized Project for rapports sur la criminalité et la corruption (OCCRP).

Depuis la fuite de données, qui a eu lieu il y a plus d’un an, une série d’enquêtes journalistiques internationales baptisées « Suisse Secrets » ont été publiées dimanche. Selon certains médias, les clients du Credit Suisse comprenaient des politiciens corrompus, des criminels de guerre présumés, des trafiquants d’êtres humains et des hommes associés à la ‘Ndrangheta. Les comptes fermés sous l’objectif des journalistes vont de 1940 à 2010. Le Monde cite également le cas (bien connu) de deux représentants présumés de la mafia bulgare qui auraient utilisé les comptes ouverts à la banque pour collecter les produits du trafic de cocaïne.

TG 20 du dimanche 06.02.2022

D’autres noms incluent des membres de la famille de l’ancien président du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev, du roi Abdallah II de Jordanie (soupçonné de corruption), des enfants de l’ancien dirigeant égyptien Hosni Moubarak et de l’ancien vice-ministre de l’Énergie du gouvernement vénézuélien Chávez, Nervis Villalobos, qui a été emprisonné car le blanchiment d’argent est devenu le centre de l’enquête. La recherche parle également de dirigeants d’autres pays, dont l’Azerbaïdjan, le Zimbabwe, l’Ukraine et la Serbie.

Comme le suggère le collectif OCCRP sur votre site, la presse suisse n’a pas pris part à l’enquête pour des raisons juridiques liées à la sanction liée à la violation du secret bancaire. Tamedia, qui a participé à des enquêtes journalistiques internationales dans le passé, a déclaré que dans cette affaire ses journalistes risquaient jusqu’à 3 ans de prison (article 47 de la loi fédérale sur les banques), et a donc décidé d’abandonner. la Tages-AnzeigerDans un article sur la liberté de la presse, rappelle que dans aucun autre pays démocratique est-il un crime de divulguer des informations de ce genre tant qu’il est dans l’intérêt public.

Crédit suisse

TG 20 du dimanche 20/02/2022

Dans un communiqué, le Credit Suisse a réaffirmé son respect des règles et souligné qu’il avait « pris un certain nombre de mesures importantes dans le droit fil des réformes financières de la Suisse » ces dernières années, notamment pour lutter contre la « criminalité financière ».

eb


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