L’une des choses que la pandémie a le plus mises à l’épreuve est la santé mentale. Et aujourd’hui, dimanche 10 octobre, nous voulons à nouveau mettre le psychisme humain à l’honneur grâce à la Journée mondiale de la santé mentale. Le thème de l’édition 2021 est « La santé mentale dans un monde inégal ».
Cela commence par les plus jeunes, ces enfants du monde entier qui ont développé des sentiments encore plus négatifs à cause de la crise sanitaire. La dépression, l’anxiété, la solitude et l’automutilation sont en hausse chez les mineurs. De plus, dans les pays où les écoles ont été fermées de 17 à 19 semaines, les maladies mentales ont augmenté de 96 % du temps, comme le rapporte Save the children.
Venons-en ensuite aux adultes, des gens comme Manuel, qui ont souffert de crises dépressives après le divorce : « J’ai aussi été stigmatisé par des amis qui me disaient ‘mais tu n’es pas malade’ comme moi. Je me rends compte que j’ai quelque chose en moi qui ne m’a pas permis de bien fonctionner. » Il travaille aujourd’hui au Club’74, une association à vocation socio-thérapeutique, qui est basée dans l’organisation socio-psychiatrique cantonale Mendrisio.
Les cas comme celui de Manuel sont nombreux, au Tessin comme à Sivzzera. Qu’il suffise de dire qu’environ 9 personnes sur 10 connaissent quelqu’un avec un trouble mental. Mais les choses sont encore pires dans le sud des Alpes : en 2017, 24,3 % de la population présentaient des symptômes de stress mental modéré à sévère. Un pourcentage bien supérieur à la moyenne nationale (15,1%) constatée dans l’Enquête suisse sur la santé réalisée cette année-là. L’Office fédéral de la santé publique souligne également que l’espérance de vie des personnes atteintes de maladie mentale a été réduite de 10 à 25 ans.
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