La politique européenne de la Suisse et la situation en Ukraine ont été les principaux sujets de la rencontre à Vienne entre le président fédéral Ignazio Cassis et son homologue autrichien Alexander Van der Bellen. Tous deux ont souligné l’importance du multilatéralisme.
« Nous regrettons beaucoup l’impasse des négociations entre la Suisse et l’UE », a déclaré Alexander Van der Bellen aux médias à l’issue de la réunion de jeudi. La Suisse n’a pas seulement besoin de l’UE, l’UE a aussi besoin de la Suisse.
Ignazio Cassis a déclaré que le Conseil fédéral souhaitait poursuivre la voie bilatérale avec Bruxelles, dont la Suisse reste un partenaire stable
Van der Bellen a également apprécié que la Suisse ait toujours gardé ses frontières ouvertes aux 9 000 frontaliers autrichiens pendant la pandémie.
Partenariat stratégique
Les entretiens ont également porté sur le nouveau partenariat stratégique entre la Suisse et l’Autriche. Ce partenariat prévoit une coopération plus étroite dans les domaines de la numérisation, de la recherche et de l’éducation.
Les deux présidents ont souligné l’importance du multilatéralisme. Ils ont rappelé que la Suisse et l’Autriche ont toutes deux un siège de l’ONU. « Nous essayons de favoriser le dialogue, par exemple sur l’Ukraine », a déclaré Cassis.
La contribution suisse à la détente
Avec ses bons services, la Suisse pourrait contribuer à la détente et faire dialoguer des personnes qui ne veulent pas se parler, a poursuivi le président fédéral. « Nous avons des contacts avec la Russie, l’Ukraine et les États-Unis. Nous pouvons les aider à résoudre les problèmes. »
Genève a accueilli lundi des pourparlers américano-russes qui se sont concentrés sur l’Ukraine. Jeudi, le sujet était à l’ordre du jour d’une réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans la capitale autrichienne.
Le voyage d’Ignazio Cassis s’inscrit dans la tradition de la première visite à Vienne d’un président fédéral, qui se déroule depuis des décennies entre la Suisse et l’Autriche. Selon le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), cette tradition est le signe des liens étroits entre les deux pays.
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