« Au vu de la vitesse de transmission de la variante Omicron, la stratégie précédente de détection et d’isolement n’a plus beaucoup de sens », explique le conseiller de santé neuchâtelois Laurent Kurth. Environ 200.000 Suisses doivent rester chez eux en cette ouverture lundi. Cette situation fait peser un lourd fardeau sur le monde des affaires au chômage.
Les services de santé des cantons de Suisse orientale et certains virologues demandent que les quarantaines et les isolements soient raccourcis à 5 jours. rapporte la RTS. Ils reposent notamment sur des indications selon lesquelles les personnes atteintes du variant Omicron sont infectées moins longtemps et sont contagieuses.
Attends encore une semaine
Laurent Kurth est un peu plus nuancé. Il se rend compte que « le système actuel ne tient plus l’eau ». Les cellules traceuses et les structures de criblage sont débordées. Cependant, le Conseil d’État recommande d’attendre encore une semaine pour dépasser le pic de la variante Omicron et ainsi mesurer l’impact réel sur les admissions à l’hôpital, qui, selon lui, ne sera pas visible avant quelques jours. « Si la situation est jugée grave à ce stade, nous devons envisager de revenir à une forme de confinement. D’un autre côté, si nous constatons que les symptômes d’Omicron attirent très peu de personnes dans l’unité de soins intensifs, nous pourrions envisager de supprimer un certain nombre de mesures. Au-delà du raccourcissement des isolements et des quarantaines, la traçabilité ou les masques à l’école pourraient être remis en cause, a ajouté le ministre de la Santé. / ara
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