Toutefois, sur le plan financier, les relations entre les États-Unis et la Suisse sont régies par des règles bien particulières. Il n’est désormais pas certain que Donald Trump respectera ces règles. En fait, le magnat a déjà annoncé une déréglementation complète du secteur financier, ce qui, selon Foraus, ébranlerait sans aucun doute la stabilité du système international, dont bénéficie actuellement notamment la Suisse. En fait, la première déréglementation mise en œuvre par Trump en 2023 avait conduit à l’implosion de la Silicon Valley Bank, ce qui avait déclenché une panique sur les marchés internationaux, qui s’était ensuite avérée fatale pour le Crédit Suisse. Une nouvelle déréglementation pourrait donc avoir un impact négatif sur la compétitivité de la place financière suisse, dont l’attractivité pourrait être altérée par la concurrence américaine. La multiplication du cadre réglementaire, notamment entre l’UE et les États-Unis, entraînerait également des difficultés pour les entreprises suisses opérant dans les deux pays. Avec Trump au pouvoir, une augmentation des tensions géopolitiques est également très probable, ce qui, selon Foraus, devrait inciter les entreprises suisses à «analyser leur dépendance à l’égard de certains marchés et fournisseurs». Qualifiée de « manipulateur de devises » sous la dernière administration Trump, la Suisse doit aussi s’attendre à d’éventuelles pressions américaines sur ce point.
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