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Lobby à Berne: qui monte et qui descend

by Clara Alonso

Mar: Viviane Stadelmann, Julian Schmidli (SRF)/sf

Le lobby environnemental est le grand perdant

Si l’on prend en compte les mandats rémunérés et non rémunérés, c’est le groupe d’intérêt environnemental qui a le plus diminué. Un reflet des pertes de sièges des Verts et des Verts libéraux.

Cette baisse est due au départ de certaines personnes ayant de nombreux liens avec des groupes environnementaux, tandis que la baisse de la répartition globale des sièges au Parlement est un peu plus faible. Alors que lors de la dernière législature, 68 % des parlementaires étaient liés aux lobbies écologistes, cette proportion est aujourd’hui d’environ 52 %.

Les groupes d’intérêt dans les domaines de la santé et de la politique étrangère ont également enregistré une diminution de leur mandat parlementaire, mais font partie des groupes de pression les plus importants et sont toujours fortement représentés au Parlement bernois.

Tous les mandats de groupes d’intérêt ne sont pas rémunérés. Les acteurs du secteur environnemental, par exemple, sont moins bien payés. Si l’on considère les lobbies qui financent les députés, l’énergie et les transports ont perdu les mandats les plus rémunérés, avec neuf chacun.

L’économie gagne en influence

Il y a aussi ceux qui ont gagné en influence après les élections, notamment le lobby économique et politique intérieur, qui détient également les sièges les plus rémunérés au Parlement.

Si l’on prend également en compte les mandats non rémunérés, presque tout le monde sous la coupole bernoise, soit environ 95% des parlementaires, a un lien avec l’économie.

En regardant de plus près chaque groupe de parties prenantes, celles liées aux transports publics ont perdu le plus de mandats, tandis que celles liées au secteur de l’énergie, du tourisme et des hôpitaux n’ont pas perdu de leur influence.

Plus de mandats rémunérés aux partis bourgeois

Du côté des partis, le Centre et l’UDC sont ceux qui disposent du plus grand nombre de connexions avec les lobbies, avec respectivement 294 et 281 sièges payants. Les deux formations politiques ont également remporté des sièges au Conseil national (UDC +9, Centre +1) et ont également augmenté le nombre de mandats rémunérés avec le début de la nouvelle législature.

Juste derrière se trouve le PLR, qui a perdu un siège au profit du Parti national mais conserve toujours 250 sièges payants, tandis que le quatrième parti au pouvoir, le PS, en possède 145.

Questo articolo è stato originalmente pubblicato dalla SRF e tradotto dalla redazione di “dialogo”, un’offerta della SSR che propone contenuti da tutta la Svizzera tradotti in tutte le lingue nazionali e in inglese, oltre a uno spazio di dibattito, anche questo tradotto e moderato.

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