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« C’est plus dur de lutter contre le crack »

by León Paz

Le nombre de personnes consommant du crack dans les parcs et les centres-villes a augmenté. Pas seulement dans les grands centres urbains, mais aussi dans les zones plus petites. Et le Tessin, et notamment Lugano, ne fait pas exception, comme cela a été souligné récemment. Il s’agit cependant de petites augmentations, la situation est préoccupante, mais il ne s’agit pas d’une urgence, affirme Frank Zobel, directeur adjoint d’Addiction Help Suisse.

« Il y a de plus en plus de plaintes émanant de personnes qui habitent à proximité des zones de consommation et de trafic de drogue », explique l’expert à RSI. Les utilisateurs de crack ne dorment pas et sont constamment excités. Il y a des problèmes de bruit et de sécurité. Il y a eu plusieurs vols.

Qui utilise ces médicaments ?

« La plupart d’entre eux sont des toxicomanes qui ont des problèmes avec les drogues dures depuis des années. Mais il y a aussi de nouveaux consommateurs.»

Comment expliquez-vous cette croissance ?

«L’accès à la cocaïne est facile non seulement en Suisse mais dans toute l’Europe. De plus, la production augmente et les prix diminuent.

Pourquoi ce médicament est-il si nocif ?

« Le crack est de la cocaïne qui a été transformée pour être fumée. Il pénètre rapidement dans les poumons et l’effet est immédiat, mais disparaît rapidement. C’est pourquoi la dépendance est extrême. La cocaïne est toxique et a des effets néfastes sur le système cardiovasculaire et la santé mentale.

Comment contenir ce phénomène ?

« Il est plus difficile de lutter contre la cocaïne que contre l’héroïne, car il n’existe aucune drogue que nous puissions consommer. Au-delà de la prévention, il faut privilégier l’intervention de proximité et la prise en charge personnalisée des toxicomanes, avec un médecin qui les soigne et les accompagne.»

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