Angelo Orsenigo et Samuele Astuti poursuivent : « À la Commission, les syndicats ont exprimé leurs doutes quant à l’application d’une réglementation qui, tout d’abord, est en contradiction avec le nouvel accord fiscal entre l’Italie et la Suisse sur l’imposition des travailleurs frontaliers âgés. » Le nouvel accord protège les travailleurs de la double imposition. La taxe santé contredit cela. Comment la région Lombardie et le gouvernement envisagent-ils de résoudre ce conflit ? N’oublions pas qu’une part importante des anciens frontaliers soumis à la taxe santé prendront leur retraite d’ici quelques années. Si le but de la nouvelle taxe est de lever des fonds pour financer des incitations salariales pour le personnel des finances frontalières, il existe en réalité un risque que cette couverture disparaisse bientôt. Nous sommes donc confrontés à une mesure boiteuse, non structurelle et à très court terme, qui ne permettra pas de retenir à long terme les travailleurs des établissements de santé lombards. Les doutes sont nombreux et la région Lombardie ne fait rien pour faire entendre sa voix à Rome en faveur des travailleurs. Le processus d’audition des parties concernées doit se poursuivre. L’impact sur les communautés frontalières lombardes est trop important pour ne pas dissiper tous ces doutes. « Il faut poursuivre le dialogue avec les gestionnaires, avec les collectivités frontalières, avec les responsables de la santé qui sont directement concernés par les conséquences de la frontière sanitaire et les effets de la taxe santé », concluent les conseils régionaux.
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