Les conclusions de la société suisse IqAir, qui classe Milan parmi les villes les plus polluées au monde, ont suscité un débat houleux.
La polémique a également fait l’objet de discussions dans l’émission « Numeri » de Sky TG24, diffusée le 19 février 2024. Cela montre que la question de la pollution atmosphérique est d’une grande importance car elle a un impact direct sur la santé et le bien-être des citoyens.
Le désaccord sur la qualité de l’air à Milan met en évidence la complexité du problème et la nécessité de prendre des mesures efficaces pour améliorer la situation environnementale dans les grandes villes, non seulement en Italie mais dans le monde entier.
Des mesures spéciales sont désormais prises non seulement pour Milan, mais pour toute la région Lombardie.
Les nouvelles mesures de lutte contre l’alarme au smog se concentrent principalement sur les transports privés, le chauffage domestique et les pratiques agricoles. Dans les communes de plus de 30 000 habitants des provinces concernées, une restriction de circulation des véhicules les plus polluants a été instaurée pour certaines plages horaires. Ces restrictions s’appliquent également le week-end et concernent une gamme de véhicules plus large que les mesures permanentes.
Lors du chauffage, il est interdit de maintenir des températures supérieures à 19 degrés dans les bâtiments résidentiels et les établissements commerciaux ainsi que d’utiliser des générateurs électriques au bois avec un niveau d’émission allant jusqu’à 3 étoiles incluses.
L’agriculture est également touchée, car l’épandage de fumier de bétail, d’eaux usées et d’autres matériaux ainsi que le brûlage à l’air libre sont interdits.
Malgré l’adoption de ces mesures, le maire de Milan, Giuseppe Sala, a rejeté le rapport classant la ville parmi les villes les plus polluées au monde, le qualifiant d’« actualité des réseaux sociaux ». Selon Guido Lanzani, responsable de la qualité de l’air chez Arpa Lombardia, les classements ne sont pas fiables et ne reflètent pas la réalité de la pollution de l’air à Milan. Cependant, plus de cinquante mille Milanais sont intéressés par un recours collectif contre les niveaux de smog, comme l’a annoncé l’avocat Bruno Borin. Cette mesure juridique s’appuie sur le lien scientifique entre pollution et santé et vise à encourager les institutions à prendre des mesures concrètes pour résoudre le problème de la pollution de l’air.
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