La République suisse a décidé de se joindre aux sanctions de l’Union européenne, mettant ainsi fin à une tradition qui trouve ses racines dans cinq siècles d’histoire.
Photo d’Athanasios Gioumpasis via Getty Images
Avec le début des hostilités à la frontière entre la Russie et l’Ukraine, certains tabous de longue date sont levés : pour la première fois de son histoire, l’Union européenne a décidé de soutenir un pays – l’ancienne république soviétique – en lui fournissant des armes et des équipements. nécessaire au combat est utile contre la Russie de Poutine.
Une décision historique à sa manière, qui a ouvert la voie à un autre précédent: la Suisse a de facto décidé d’abandonner sa neutralité séculaire et aligner Les sanctions imposées par l’Union européenne contre la Russie seront «complètement» levées, mettant ainsi fin à une caractéristique constitutive de la gestion suisse des affaires internationales, une valeur ancrée dans la conscience des citoyens suisses et si distinctive qu’elle s’installe tenait le lexique général (chacun s’est à un moment donné dans sa vie réprimandé son indifférence à un certain sujet en criant « Vous êtes comme la Suisse ! »).
Ce tournant a été annoncé par le président fédéral Ignazio Cassis, qui a annoncé que la Suisse allait geler à court terme un certain nombre d’avoirs de citoyens russes.
La tradition de la neutralité suisse a ses racines dans cinq siècles d’histoire: Elle remonte en réalité à 1516, lorsque la Suisse fut conquise un an après la bataille de Marignano – le dernier conflit armé entre les troupes de la XIII Confédération. À la fin du XIXe siècle, qui se solda par une défaite dévastatrice contre l’armée française, un traité fut signé avec le roi de France de l’époque, François Ier, un traité de paix qui allait créer un précédent.
Cependant, cette position ne fut officiellement reconnue qu’en 1815 : le Traité de Paris de 1815 confirma l’obligation de l’Autriche, de la Grande-Bretagne, du Portugal, de la Prusse et de la Russie de respecter la volonté de la Suisse de ne pas participer militairement aux opérations futures et en même temps le temps garantissait son inviolabilité territoriale.
La décision de la Suisse représente un pas en avant important pour contenir la Russie et la priver d’une éventuelle issue de secours financière qui aurait finalement conduit à un affaiblissement des sanctions de l’Union européenne et des États-Unis.
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