Pour les agents de santé travaillant dans les zones frontalières, des primes seront versées par les frontaliers et les travailleurs italiens en Suisse, ainsi que par tous les travailleurs employés à l’étranger. Voici ce que prévoit le projet de loi de finances à l’article 50 :
Article 50 (Contribution au Service National de Santé)
Ils sont tenus de verser une part du Service National de Santé à la région de leur résidence :
a) les résidents qui travaillent et résident en Suisse et qui utilisent le service national de santé ;
b) Travailleurs frontaliers conformément à l’article 9, paragraphe 1, de l’Accord entre la République italienne et la Confédération suisse sur la fiscalité des travailleurs frontaliers, signé à Rome le 23 décembre, comprenant le Protocole additionnel et l’échange de lettres 2020, ratifiée et exécutoire conformément à la loi n° 83 du 13 juin 2023, dans les cas où le droit de choisir une assurance maladie est prévu au paragraphe 3, point b), de l’annexe, point (i) de la section A de l’annexe II de la Accord entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la Confédération suisse, d’autre part, sur la libre circulation des personnes, avec annexes, actes finals et déclarations, signé à Luxembourg le 21 juin 1999, ratifié et exécutoire conformément à la loi n° du 15 novembre 2000. 364 et modifications ultérieures ;
c) les membres de la famille à charge des personnes mentionnées aux lettres a) et b).
La région de résidence fixe le taux de participation familiale visé à l’al. 1 entre un minimum de 3 pour cent et un maximum de 6 pour cent, qui doit être appliqué au salaire net perçu en Suisse. La totalité des recettes sera utilisée pour soutenir le système de santé dans les zones frontalières, notamment pour le personnel médical et soignant, sous la forme d’une prime aux frontières.
Par arrêté du ministère de la Santé, en accord avec le ministère de l’Économie et des Finances et après consultation des présidents des régions limitrophes de la Suisse, les modalités d’attribution des sommes, de paiement de la cotisation et du salaire mensuel maximum du les régions mentionnées ci-dessus sont déterminées. prix limite ».
MONTI : « GRAND RÉSULTAT MERCI À CE GOUVERNEMENT ET AU MINISTRE GIORGETTI »
Emanuele Monti est très satisfaitl’un des partisans de cette ouverture envers les personnels de santé frontaliers tant lors de sa présidence de la commission régionale de santé qu’aujourd’hui comme conseiller des zones les plus touchées : « C’est un tournant attendu depuis des années et que ce gouvernement a enfin concrétisé. – commente Monti – je dois te remercier Le ministre Giorgetti et le député Stefano Candiani pour l’engagement à faire avancer les préoccupations des experts qui réclament depuis longtemps des signaux concrets.
Après l’adoption de la loi, les règlements d’application seront élaborés pour garantir la mise en œuvre de la mesure. des augmentations économiques significatives pour les travailleurs médicaux, infirmiers et de santé en général. Des discussions sont ouvertes avec les associations professionnelles et les syndicats pour clarifier davantage la mesure, qui pourrait également être utile Rendre les hôpitaux et les établissements situés dans les zones frontalières plus attractifs et qui souffrent plus que d’autres de la concurrence des entreprises suisses.
MESURE QUI IMPLIQUE TOUS LES CITOYENS DE L’AIR
Les nouvelles ne concernent pas seulement Les frontaliers, mais tous les citoyens d’AIREItaliens travaillant et vivant à l’étranger mais conservant le système de santé italien. La contribution totale qui pourrait être perçue est estimée à 110 millions d’euros.
Une frontière sur trois est également assurée en Suisse
En 2019, sur les 329’000 frontaliers enregistrés en Suisse italienne, seuls 103’000 environ (environ 31,5%) étaient également assurés en Suisse : Environ 77 000 frontaliers venaient d’Italie, dont environ 600 (environ 0,8%) étaient assurés en Suisse.
La grande majorité des frontaliers italiens, environ 68,5%, ne dépendaient pas du système de santé suisse, tandis que 30,5% des Français (55’000 sur 180’000) et 75,5% des Allemands (46’000 sur 61’000) étaient assurés par le système de santé suisse. Système de santé suisse Confédération des Etats.
Les tarifs d’assurance varient selon les cantons et au sein de ceux-ci : par exemple, un frontalier italien résidant de l’autre côté de la frontière peut souscrire un contrat d’assurance qui coûte 279 francs par mois, pour les adultes avec une franchise de 300 francs et sans accident. Il existe ensuite d’autres caisses-maladie qui proposent des primes plus élevées : sur la base des chiffres bernois de 2021, les coûts mensuels au Tessin pour cette catégorie peuvent atteindre jusqu’à 455 francs pour la caisse-maladie Intras ou 464 francs pour Visana.
RÉMUNÉRATION MENSUEL ENTRE 100 ET 200 EUROS
La demande de contribution s’adresse aux frontaliers travaillant en Suisse qui ne sont pas couverts par la nouvelle loi bilatérale entrée en vigueur en juillet dernier, précise-t-on. des « anciens frontaliers » qui ont exercé leur droit de choisir une assurance maladie. Donc selon le budget ils sont obligé de payer à la région dans laquelle ils vivent, une cotisation mensuelle d’au moins 100 euros jusqu’à un maximum de 200 euros Pour compenser l’effort moindre par rapport aux frontaliers italiens qui n’ont pas exercé le même droit d’option. Le montant est déterminé par décision du conseil régional de la région de résidence et la totalité des recettes est mise à la disposition du personnel médical et soignant des territoires limitrophes de la Suisse sous la forme d’une prime de frontière pour chaque spécialiste afin de soutenir les salaires. compétitivité par rapport au niveau des salaires au-delà des frontières e Eviter les risques de désertification qui en résultent.
La manœuvre, qui est examinée par le Parlement au nom du gouvernement, vise à répondre à l’une des revendications des professions de santé en Suisse, épuisées par la fuite vers des structures qui garantissent des salaires nettement moins chers et aussi plus de stress. organisations de travail libres. Les premières estimations supposent une contribution moyenne de 750 euros par mois.
EN LOMBARDIE IL Y A 66.000 INFIRMIERS INSCRITS DANS L’ORDRE, DONT 4.000 TRAVAILLENT EN SUISSE
Art. 50 apporte donc un peu d’optimisme à une catégorie, à savoir celle des infirmières, qui sont durement touchées par des conditions de travail de plus en plus exigeantes face à la pénurie persistante de compétences.
D’après l’estimation des ordres professionnels lombards il existe environ 66 000 infirmières formées, dont 6 000 travaillent à l’étranger ; Parmi eux, la Confédération suisse en déclare 4000 comme frontaliers.
87 % des salariés sont des femmes ; L’âge moyen se situe entre 55 et 65 ans, donc 40 à 45 % du total prendront potentiellement leur retraite du service actif dans les 5/10 prochaines années. Le nombre moyen de nouvelles inscriptions dans les BPR provinciaux est d’environ 1 100 par an, mais la tendance est à la baisse. Si vous regardez les demandes d’inscription aux cours universitaires : pour cette année universitaire (2023-2024), il y a une diminution de 10 % des inscriptions en Italie, ce qui signifie que toutes celles proposées par les universités et par la profession ne sont pas disponibles. la demande peut être couverte par vous-même : en Lombardie, elle est de 13 %.
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