Recep Tayyip Erdogan dirigera la Turquie pour les cinq prochaines années. Lors du second tour de dimanche, il a battu le candidat de l’opposition Kemal Kiliçdaroglu avec 52% des voix.
Avec cette victoire, le pays continue de faire confiance au président, qui aura pour objectif de maintenir le statu quo, selon Valeria Giannotta, directrice de l’Observatoire de la Turquie au Centre d’études politiques internationales de Rome. Après ce tour d’élections, le pays sera « très polarisé » sur qui soutient et qui critique Erdogan, et ce dernier poursuivra « sa rhétorique sur la grandeur de la nation ».
En ce qui concerne les relations internationales, aucun changement majeur n’est à prévoir ici non plus. « L’agenda turc, poursuit l’expert, est dicté par les besoins géopolitiques liés à la situation géographique du pays. » « Poursuivre le dialogue avec l’Occident », qui tient également compte de la relation fragile avec les Etats-Unis.
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