Plus de mobilité, plus de services et pas seulement de tourisme, des mesures pour soulager les zones urbaines des transports privés et des incitations à utiliser les transports publics, peut-être avec un billet unique qui comprend le Tessin, le Piémont et la Lombardie. Les communes des provinces italiennes y croient et tentent de pousser la politique « importante » pour promouvoir de nouveaux modèles de mobilité dans une « zone tampon » entre Milan et Zurich, qui compte plus de deux millions d’habitants.
Nous avons besoin de projets, nous avons besoin de fonds et, enfin et surtout, d’une gestion conjointe. Les derniers projets Interreg avec le Tessin montrent que les choses vont dans ce sens, notamment en matière de mobilité, qui n’étouffe plus les rues du Tessin pour des dizaines de milliers de frontaliers, mais aussi les zones d’origine de ces travailleurs : Je trie Et Frontières intelligentes. Programmes sur la mobilité, l’utilisation des transports en commun et les voitures partagées.
Luino enchante avec le modèle « Città dei Laghi ».
L’initiative lancée à Mendrisio – « La ville des lacs » – a atteint son objectif destiné à stimuler une transformation du territoire et à favoriser la coopération transfrontalière entre les communes des contreforts des Alpes, rencontre un vif intérêt en Italie. En effet, des réunions auxquelles participent également certains maires de l’autre côté de la frontière, avec des groupes de travail dédiés avec des techniciens tessinois pour discuter des domaines de collaboration, couvrant des questions allant de l’économie aux transports et aux infrastructures, sont suffisantes. Francesca Porfiri, conseillère pour l’environnement et la mobilité de la municipalité de Luino (VA)a été particulièrement impressionné par la manière pratique de travailler, qui essaie avant tout de saisir les opportunités qui relient ces territoires par la mobilité douce.
Dès le début, la mairie a spécifiquement proposé de construire une piste cyclable en direction de Ponte Tresa afin que Lugano soit accessible à vélo. Cela devrait faire l’objet d’une prochaine candidature Interreg entre le Tessin et Luino, après celle qu’Urban Lakeside a menée avec la Commune de Gambarogno, toujours sur l’axe des mobilités.
De plus, l’administration municipale espère que la piste cyclable du Lago Maggiore, une infrastructure prévue dans le Plan directeur national pour la mobilité cyclable urbaine et extra-urbaine en Italie, sera construite et deviendra une partie active. Le responsable du département mobilité répète comment l’intermodalité « vélo-bateau-train », également lancée récemment par les compagnies maritimes tessinoise et italienne, peut sortir de vastes zones de l’isolement infrastructurel. Un seul grand espace, comme s’il s’agissait d’une ville, avec trois lacs « cousus ensemble » par des liaisons et des moyens de transport.
Trop de voitures de travailleurs poussent à utiliser les transports en commun
Les maires italiens de Varesotto et de Comasco éprouvent de plus en plus l’inconfort de devoir traverser les rues matin et soir avec des milliers de frontaliers, un problème partagé avec le Tessin pour lequel ils cherchent des solutions communes. Celui qui a été lancé ces jours-ci et pour lequel il y a une volonté de discuter avec la région de Lombardie une fois la Giunta opérationnelle, mais aussi avec l’agence locale de transport public (TPL), est la possibilité d’insérer des trajets en bus à des heures qui ne sont pas prévues jusqu’à présent pour arriver dans les zones frontalières.
Par ailleurs, il y a une volonté de demander aux acteurs concernés – italiens et suisses – s’il existe la possibilité d’un « retour économique » public ad hoc pour les frontaliers afin d’encourager l’utilisation des transports publics avec eux. Qu’il s’agisse d’un abonnement à prix maîtrisé, a-t-il expliqué Emanuele Schipani, maire de Marchirolo (VA), ou d’autres formes d’intervention, mais – explique-t-il – il faut faire quelque chose car les voitures de plus de 77 000 personnes commencent à devenir vraiment grosses. Qu’il s’agisse de nouvelles formes de mobilité liées au tourisme ou à la promotion du territoire, ou de la nécessité de déplacer le chargement des véhicules des travailleurs italiens, ce qui émerge est le désir renouvelé de se rencontrer et de rechercher des solutions communes que quelqu’un a d’abord appelé « région » et aujourd’hui « ville » des lacs.
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