En Italie, le cas d’Abubakar Soumahoro fait débat. L’ancien leader des travailleurs exploités, élu au Parlement le 25 septembre, est aux prises avec une affaire qui menace son image de défenseur des plus vulnérables. Cela fait suite à une enquête impliquant la partenaire et la belle-mère sur la gestion (loin d’être imparfaite) d’une coopérative traitant avec des migrants.
« Je m’excuse de ne pas avoir prêté attention à ce qu’il y avait dans ma maison lors de mes voyages dans le pays. Je ne fais pas partie de cette coopérative, mais je vais enquêter sur tout en tant que représentant de la République. » Ainsi le député Soumahoro a-t-il interviewé à Piazzapulita sur La7.
Le parlementaire a été interrogé sur les photos d’accessoires chers et de créateurs que sa compagne, qui dirigeait une coopérative avec sa mère, reconnue coupable de détournement de fonds, montraient sur les réseaux sociaux, et ce face à 400 000 euros d’arriérés de salaires, mais aussi 200 000 qui seront distribués à la direction de la coopérative et d’un resort que sa famille ouvrira au Rwanda.
« Ces photos? Elles ne m’ont pas gêné – répondit-il -. Le droit à l’élégance et à la mode est la liberté, la mode n’est ni noire ni blanche. Alors ces photos doivent être dépassées. Ma femme a sa propre vie. Elle ne travaille plus dans coopératives ». L’ancien ouvrier agricole a expliqué que c’est grâce au travail de sa femme qu’ils avaient acheté une maison avec une hypothèque de 30 ans : « Tous les documents sont transparents ».
Soumahoro a alors répondu aux attaques de ses anciens collègues de la Lega Braccanti sur la communication des budgets, notamment 56 800 € non déclarés sur un budget de 220 000 €.
« Je suis en mesure de fournir toutes les preuves. L’argent a été dépensé pour acheter de la nourriture, du gel désinfectant et du transport, et les 56 800 restants sont allés à l’exercice 2021. Le budget est disponible sur le site Web de Lega Braccanti m’accuse aujourd’hui d’être retourné à USB, une organisation avec laquelle j’ai une querelle après qu’ils m’a rejoint dans la Lega Braccanti. Ils sont revenus parce qu’ils m’ont demandé de leur remettre l’argent des dons sous forme de salaire. J’ai refusé ».
Soumahoro a nié avoir jamais utilisé l’argent des dons pour financer son ascension politique : « Absolument pas, jamais. J’ai même perdu.
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