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Eurobasket : l’Italie proche, la France en demi-finale – basket

by Reina Escarcega

Un exploit proche du Championnat d’Europe de basket pour l’Italie, qui cède la France, médaille d’argent aux JO, absente des demi-finales. A Berlin, les Azzurri ont perdu en quart de finale contre les Transalpines 93-85 après prolongation.

FREE DEADLY, ITALIE À CÔTÉ D’UNE NOUVELLE ENTREPRISE
Le long câlin entre Melli, sorti pour faute après un match stoïque devant le totem de Gobert, et un Gianmarco Pozzecco touché est la salutation parfaite de l’Italie au Championnat d’Europe, qui est très proche d’une nouvelle aventure après celle avec la Serbie. : un groupe de granit qui parvient souvent à transcender les attentes et les frontières avec un sentiment d’appartenance viscéral. La défaite 93-85 en prolongation contre la France est amère, brutale, cruelle. Ce sont les détails qui font la différence dans une course où l’Italie a d’abord tenu bon avec ses dents puis a semblé dominer grâce à un 12-0 en fin de troisième et quatrième périodes. Il y a les deux faux lancers francs de Fontecchio à 14 » de la sirène sur le +2, qui auraient effectivement sanctionné la victoire, se transformant plutôt en titulaire du match nul de Huertel, le bourreau bleu avec un total de 20 points, dont 6 en prolongation. Inutile de lancer une croix à Fontecchio, le protagoniste absolu du Championnat d’Europe des bleus et meilleur buteur avec 21 points, et Pozzecco le câline: « L’erreur de tir peut arriver à n’importe qui, il ne dormira pas ce soir, mais alors il’ ll comprendre ce que le tournoi, qu’il a joué. Par Mvp ». Tout aussi clair qu’au moins marquer un but aurait probablement changé la fortune des bleus, obligeant la France à un panier de l’arc plutôt qu’à un lay-up confortable. Les regrets bruts incluent également le trois points de Datome (12), qui aurait vaut le dépassement à 72″ de la fin des prolongations et qui s’écrase plutôt sur les fers. Et surtout, ce sont quelques sifflets d’arbitres qui nous laissent pantois et perplexes : Le technicien de Spissu (21) est +5 sur le flop une erreur aussi important que crucial dans un match aussi égal. « Pourquoi n’ont-ils pas utilisé Instant Replay », demande Pozzecco, à qui les arbitres n’ont pas serré la main en fin de match après l’avoir frappé avec un autre technique à un moment crucial de la faute en prolongation La qualité souvent insuffisante des sifflets reste un sujet sensible pour la FIBA on ne pouvait pas siffler de l’autre côté), compte tenu des nombreuses critiques qui pleuvaient également de la part d’autres équipes nationales (Lituania in primis). Mais le verdict du peloton est solennel, quoique impitoyable : l’Italie reste à un pas des demi-finales pour la quatrième fois consécutive, comme elle l’a fait en 2013, 2015 et 2017. Datome, qui pourrait dire au revoir à l’équipe nationale, retient difficilement ses larmes : « Ça fait mal et ça fera mal. On n’a jamais eu de coup de chance ces dernières années. » Melli, le prochain capitaine, exprime d’abord la « fierté » du parcours qu’il a suivi, puis l’accuse de ne pas avoir eu assez de « cynisme » pour finir la partie et ne peut finalement pas résister à quelques mots aux arbitres : « Il faut qu’on fasse quelque chose , il y a eu trop d’erreurs dans ce tournoi.» C’est une Italie qui a besoin de kilos et de centimètres pour faire le dernier saut qualitatif : la lutte au rebond est inégale (43:33). Dans cette optique, la possibilité d’ajouter le numéro un Paolo Banchero à la draft devrait être rassurante pour l’avenir, qui s’annonce encore brillant, avec du talent sur la rampe de lancement du calibre de l’Espagnol et de Procida. La consolation de l’impudence : Pozzecco avait dit qu’il faut un miracle pour battre la France, il a servi la France à battre l’Italie. Ça ne vaut pas une médaille, ça vaut un honneur.

POZZECCO: « CAPITAINE DE LA FAUTE DE FONTECCHIO, IL EST MVP »
« Des fautes aux lancers francs de Fontecchio? Cela peut arriver à n’importe qui. Notre vie est faite de mauvais coups. Fontecchio ne dormira pas ce soir, mais demain il comprendra ce qu’il a fait dans ce tournoi. Il a joué en tant que MVP, mais j’en suis fier Tout le monde. » C’est la caresse en conférence de presse du sélectionneur italien Gianmarco Pozzecco envers Simone Fontecchio, auteur des fautes de ligne, qui a influencé la défaite 93-85 en quart de finale du Championnat d’Europe face à la France. Puis la rêverie des arbitres, qui ne lui ont pas serré la main à la fin du match : « Je ne vous demanderai qu’une chose : pourquoi n’avez-vous pas utilisé l’Instant Replay en finale ? »

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