L’Elysée a officiellement annoncé ce matin le remaniement gouvernemental déjà anticipé par les médias français. Olivier Véran, ministre de la santé populaire pendant la pandémie, a été nommé porte-parole du gouvernement.
Damien Abad, ministre des Solidarités, qui fait l’objet d’une enquête sur des allégations de tentative de viol, sort. Au ministère de la Santé, à la place de Brigitte Bourguignon, qui a été repoussée aux élections législatives de juin, se présente François Braun, médecin urgentiste, un geste qui semble répondre aux protestations du secteur hospitalier face au manque d’effectifs. Dans le même ordre d’idées, la nomination du directeur de la Croix-Rouge française, Jean-Christophe Combe, au ministère des Solidarités à la place d’Abad.
L’économiste en chef de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), Laurence Boone, est nommée secrétaire d’État à l’Europe à la place de Clément Beaune, un pilier d’Emmanuel Macron. Beaune est promu ministre des Transports. Marlène Schiappa, qui est aussi très proche du président de la République, a été nommée ministre des Solidarités à la place d’Abad. Sous la règle de Macron selon laquelle les ministres perdants aux élections doivent quitter leur poste au gouvernement, la ministre de la Transition verte Amélie de Montchalin sera également remplacée, le maire d’Angers Christophe Bechu arrivant à sa place.
Portefeuille élargi pour le puissant ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui étend ses compétences à celles de l’outre-mer. Olivier Klein, ancien membre du Parti communiste et du Parti socialiste, entre au gouvernement en tant que vice-ministre du Logement et de la Ville.
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